
Les autorités algériennes viennent d’enclencher un nouvelle vague d’expulsions de migrants Sub-sahariens à la frontière du Niger. Le chiffre est effarant: 2900 individus (dont 308 mineurs et 196 femmes) ont été reconduits manu militari au “point zéro” de la frontière algérienne avec le Niger. Il s’agit de la plus importante vague d’expulsions de ses 3 dernières années, selon des lanceurs d’alerte sahélo-sahariens.
“Un drame de grande ampleur, une véritable tragédie se déroule dans l’indifférence totale. Pourtant, les responsabilités sont connues. Le drame qui se passe et se répète couramment dans cette zone de la frontière algéro-nigérienne en plein désert a pour responsable un pays: l’Algérie”, pointe la chaîne publique nigérienne (RTN).
#Afrique : L’#Algérie expulse 2 900 #migrants subsahariens (dont 308 mineurs et 196 femmes) au « point zéro » de sa frontière avec le #Niger. pic.twitter.com/2sLbdEtCVp
— Josly Ngoma (@josly_ngoma) April 24, 2025
“L’Algérie qui est aujourd’hui brouillée avec tous ses voisins, ne s’embarrasse pas du moindre respect des lois nationales et conventions africaines et internationales”, accuse-t-elle, en fustigeant le silence coupable des preux chevaliers du droit-de-l’hommisme bon teint.
🚌 Tindouf | À quelques jours de la visite de l’envoyé spécial de l’ONU Steffan de Mistura, un convoi de 200 bus transportant des ressortissants d’Afrique subsaharienne est arrivé dans les camps de Tindouf.
❓Cette arrivée massive soulève des interrogations, surtout dans un… pic.twitter.com/8fKovHMIq2
— Moorish🇲🇦👑🫡 (@MoorishRbati) April 5, 2025
Entre janvier et août 2024, plus de 20 000 migrants ont été envoyés vers le Niger, un chiffre qui fait froid dans le dos et qui met en lumière la gravité de cette politique inhumaniste. L’Algérie, loin d’adopter des mesures responsables et respectueuses des droits humains, semble se lancer dans une entreprise d’éradication, où la déshumanisation des migrants est devenue la norme.





