Le polisario fait une confusion affligeante entre une politique d’État, en l’occurence celle du Royaume d’Espagne, et celle d’un parti politique venu aux affaires, après avoir accepté de faire partie de la coalition du gouvernement Sanchez.
Le front à la solde du régime militaire algérien avait en effet misé sur le parti Podemos (gauche ultra-radicale), dont le chef de file, Pablo Iglesias, est vice-président du gouvernement, pour espérer un quelconque «changement de position» de l’Espagne sur la question du Sahara marocain.
5 mois après l’investiture du «gouvernement des gauches» (gauche socialiste, PSOE, et gauche ultra-radicale, Podemos), le front polisario goûte à la déception en réalisant que non seulement « rien n’a changé » en sa faveur, sans doute a-t-il essuyé les pires camouflets qu’aucun prédécesseur de l’actuel Exécutif espagnol n’ait jusqu’ici «osé» lui infliger.
« Le royaume d’Espagne soutient le leadership de l’ONU sur le dossier du Sahara » (discours de Pedro Sanchez, en septembre 2019, devant l’Assemblée générale de l’ONU). « L’Espagne ne reconnaît pas la «rasd» » (Arancha Gonzalez Laya, MAE espagnole, début mars 2020). Nacho Álvarez Peralta, Secrétaire d’État Podemos aux Affaires sociales, s’est vu sèchement recadrer par le gouvernement Sanchez, suite à sa «réunion» avec une pseudo-«ministre sahraouie de la femme» (début mars, à Madrid).
Last not least, la suppression du fanion de la « rasd » de la carte de l’Afrique par la MAE espagnole, Arancha Gonzalez Laya, suivi de l’interdiction de tout affichage du fanion de ladite « rasd » sur la place publique espagnole, décidé pas plus tard que mardi 2 juin 2020 par la Cour suprême, qui est la plus haute juridiction en Espagne.
Autant de clous portés au cercueil de la chimérique « rasd » et au front polisario, qui n’a pas trouvé mieux à faire que de s’enrober dans sa légendaire posture victimaire, et se répandre en imprécations contre les « frères » de Podemos, accusés sans autre forme de procès d’avoir trahi « le peuple sahraoui »!!
Il n’est pas étonnant que le front polisario sollicite aujourd’hui les services des «pleureuses» médiatiques basées à Madrid, monnayées pas les pétro et gazo-dollars algériens, pour « s’auto-mutiler » sur la prétendue « Trahison des Clercs » de la gauche radicale espagnole, devenus on sait par quel lien (ni par quel enchantement!) « FRÈRES » aux yeux du pseudo-représentant du « peuple sahraoui ».
« Pablo Iglesias marque une distance avec le peuple sahraoui trahissant ainsi ses électeurs », a ainsi larmoyé un site pro-polisario, basé à Madrid, que par charité on ne nomme pas ici tellement il fait pitié, autant que ses sponsors qui, à l’instar des pleureuses et autres râleuses, en sont réduits aujourd’hui à mordre la poussière.
Nos sincères condoléances…