La ville d’Es-Smara a été visée par des tirs de « projectiles » dans la nuit de samedi à dimanche, tuant une personne et blessant deux autres, ont annoncé aujourd’hui les autorités locales, sans toutefois préciser la nature desdits projectiles ni l’origine des tirs.
Une enquête a été annoncée par le procureur général du Roi près la Cour d’appel de Laâyoune, en vue d’élucider les circonstances et identifier les responsables de cette acte inédit depuis la signature de l’accord de cessez-le-feu en septembre 1991.
Cet acte non revendiqué jusqu’à l’écriture de ces lignes, interpelle par son timing, son mode opératoire et ses objectifs inavoués. Il intervient à la veille du vote, ce lundi, par le Conseil de sécurité de la nouvelle résolution sur le Sahara marocain, laquelle conforte la position marocaine sur cette question. Il résonne comme une réponse par la violence à cette résolution à charge contre le « polisario » et sa marraine l’Algérie, pointée du doigt à plusieurs résolutions dans le texte de la résolution consulté par nos soins.
Question timing, il faut noter aussi que cet acte intervient en pleine offensive israélienne contre Gaza. L’Algérie, parrain de la milice séparatiste, a toujours cherché à « récupérer » le combat des Palestiniens à des fins de propagande pro-séparatiste, cultivant sciemment un parallèle absurde entre une cause juste, celle des Palestiniens, et une supercherie grossière nommée « polisario ».
C’est dans ce contexte que survient cette attaque par laquelle la milice séparatiste et son mentor algérien voudraient obtenir, au-delà de l’effet médiatique recherché, faire accréditer la thèse selon laquelle il y aurait « une guerre au Sahara ». Une thèse ronflante, qui plus est balayée d’un revers de main par le SG de l’ONU et le Conseil de sécurité.
Il n’empêche que nous sommes devant un nouveau mode opératoire et une nouvelle cible. Faute de pouvoir faire face aux Forces Armées Royales, la milice séparatiste galvanisée par l’establishment militaire algérien veut s’en prendre aux civils. Dit autrement, l’attaque dont Es-Smara a été le théâtre dans la nuit de samedi à dimanche est une attaque terroriste. Depuis l’intervention salvatrice des FAR à El Guergarat, vendredi 13 novembre 2020, les terroristes séparatistes n’ont eu de cesse d’agiter la menace de perpétrer des actions terroristes à l’intérieur des provinces sahariennes marocaines.