La décision sent le soufre… Mohammad Reza Zaeri, l’un des plus proches confidents du guide suprême de l’Iran, l’ayatollah Ali Khamenei, a été nommé nouvel « attaché culturel à l’ambassade de Téhéran à Alger », en remplacement d’Amir Moussaoui, agent des gardiens de la Révolution qui a été contraint de quitter Alger en 2018 suite aux révélations explosives de Nasser Bourita sur l’implication du Hezbollah, bras armé de l’Iran au sud-Liban, dans la formation et l’entraînement de la milice séparatiste du « polisario » aux nouvelles techniques de guérilla, notamment « la guerre des tunnels », voire son approvisionnement en armes iraniennes sophistiquées, dont les drones d’attaque.
وسائل إعلام إيرانية: تعيين رجل الدين الإيراني البارز محمد رضا زائري المنتمي إلى الحرس الثوري الإيراني ملحقا ثقافيا في الجزائر. يشار إلى أن زائري كان عضوا في الخلية الاستخباراتية الإيرانية التي كانت تنوي تفجير مؤتمر باريس للمعارضة الإيرانية عام 2018، واعتقلت السلطات البلجيكية… pic.twitter.com/SjkjOXDwPH
— محمد مجيد الأحوازي (@MohamadAhwaze) September 5, 2023
Mais que se cache-t-il derrière l’arlésienne du nouvel « attaché culturel de l’ambassade d’Iran à Alger », Mohammad Reza Zaeri?
Fils d’un député et gouverneur de province, Mohammad Reza Zaeri porte lui-même âme titre de « hojatoleslam », un rang religieux juste inférieur à celui d’”ayatollah”. Une photo de 2014 le montre au chevet du guide suprême de l’Iran, l’ayatollah Ali Khamenei, dont il est l’un des plus proches confidents.
Mais passons, car au-delà du prestige dont « hojatoleslam » jouit auprès de la plus haute autorité iranienne, se profile l’ombre d’un stratège de la terreur et du chaos généralisé. Pas plus tard que le 26 mai 2023, le quotidien d’informations généraliste belge 7sur7, révélait que Mohammad Reza Zaeri était impliqué dans la préparation d’un attentat à la bombe contre un rassemblement du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI) à Villepinte, près de Paris, le 30 juin 2018. En février 2021, celui à qui a été confiée l’exécution du « plus meurtrier attentat en Europe », Assadollah Assadi, un diplomate iranien de 51 ans, en poste à l’ambassade d’Iran à Vienne, a été condamné par le tribunal correctionnel d’Anvers à 20 ans de prison pour tentative de meurtre et terrorisme. Le 26 mai 2023, il a été échangé contre l’humanitaire belge Olivier Vandecasteele, condamné à 40 ans de prison et 74 coups de fouet par un tribunal de Téhéran.
Le choix de Mohammad Reza Zaeri à l’ambassade d’Iran à Alger, n’est pas le fruit du hasard. Cette nomination confirme les appréhensions internationales quant aux visées maléfiques des Mollahs d’Iran sur le Maghreb, la région sahélo-saharienne, ventre mou de l’Afrique, voire l’Europe, comme en atteste le projet d’attentat déjoué en 2018 contre un rassemblement du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI) à Villepinte, près de Paris.