L’Académie Goncourt a avancé la proclamation de ses Prix, lundi, premier jour du déconfinement en France, en soutien aux libraires très touchés par l’impact économique de l’épidémie du coronavirus.
Ainsi, le prix Goncourt du premier roman a été décerné à Maylis Besserie, productrice de radio, pour « Le tiers temps ». Publié en février, ce roman, paru aux éditions Gallimard, évoque les derniers jours du dramaturge et écrivain irlandais Samuel Beckett dans une maison de retraite parisienne baptisée « Le Tiers-temps ».
Deux autres romancières étaient en lice pour ce Prix. Il s’agit de Anne Pauly (Avant que j’oublie) et Constance Rivière (Une fille sans histoire).
Le Goncourt de la nouvelle a été attribué à l’écrivaine Anne Serre pour « Au coeur d’un été tout en or » (Mercure de France).
Quant au Goncourt de la biographie, il est revenu au réalisateur et scénariste Thierry Thomas pour « Hugo Pratt, trait pour trait » (Grasset), alors que celui de la poésie est venu récompenser le poète et essayiste Michel Deguy pour l’ensemble de son oeuvre.
Les membres de l’Académie Goncourt, qui décernent les célèbres récompenses à des auteurs d’expression française, ont choisi d’attribuer leurs prix de printemps le premier jour du déconfinement, alors qu’ils étaient prévus en juin, « pour être en phase avec la très attendue réouverture des librairies et soutenir la profession », économiquement impactée par l’épidémie de coronavirus.