Rappelez-vous: le 10 mars dernier, Alger narguait le Maroc après la normalisation saoudo-iranienne grâce à une médiation chinoise, en interprétant, du haut de sa stupidité coutumière, cette normalisation comme un revers de la diplomatie marocaine.
La réponse saoudienne au délire algérien n’a pas tardé à se manifester. Non seulement Riyad a-t-elle écourté la « présidence » algérienne de la Ligue des Etats arabes, qui n’aura duré que cinq mois et demi, le prochain sommet étant prévu le 19 mai prochain à Riyad, elle a aussi et surtout exclu Alger d’une réunion cruciale consacrée hier vendredi 14 avril au retour de la Syrie au sein de l’organisation panarabe.
Ont pris part à cette réunion tenue à Djeddah, les six pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG), outre l’Irak, l’Égypte, la Jordanie et, n’en déplaise à la junte algérienne jalouse et haineuse, le Royaume du Maroc, comme en atteste l’appel téléphonique du ministre saoudien des Affaires étrangères, son Altesse le Prince Fayçal bin Farhan bin Abdullah, hier vendredi 14 avril, à son homologue marocain, Nasser Bourita, lors duquel les deux haut responsables ont passé en revue les différents aspects des relations bilatérales, ainsi que les développements régionaux et internationaux d’intérêt commun, tout en examinant les moyens de renforcer des mécanismes de l’action arabe commune.
Voilà qui a mis hors de lui le très irascible régime algérien, qui n’a pas trouvé mieux que de rameuter sa moutonnaille médiatique pour tirer à boulets rouges sur l’Arabie saoudite et particulièrement le Prince héritier Mohammed ben Salmane. « La diplomatie du prince héritier Mohammed ben Salmane cherche la lumière même au détriment des autres pays comme l’Algérie qui a effectué un retour en force ces dernières années sur la scène internationale, et dont le rôle est désormais incontournable au niveau régional et au sein de la Ligue arabe », croit savoir un média algérien aux ordres. « En se comportant ainsi, l’Arabie saoudite montre une nouvelle fois qu’elle est gênée par le nouveau rôle de la diplomatie algérienne », a-t-il fanfaronné.
Avec cette fanfaronnade creuse, de surcroît ridicule, il est clair qu’Alger a perdu « la Mecque ». Et c’est Riyad qui s’est chargée de la lui montrer, tout en la ramenant à sa taille minuscule sur l’échiquier arabe, pour rester uniquement dans la sphère arabe.