En Algérie sévit la contrebande de stupéfiants, notamment de la cocaïne provenant d’Amérique Latine, particulièrement de Colombie, souligne le « Rapport mondial sur la cocaïne 2023 » de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC).
Un constat qui est tout sauf surprenant, les liaisons d’Alger avec les cartels latino-américains ayant déjà été mises en évidence par la saisie, le 26 mai 2018, de 701 kg de cocaïne, au port d’Oran, sans oublier les 490 kg de poudre blanche retrouvés flottant sur l’eau, dans la nuit du 26 juin au 27 juin 20212, au large de la côte oranaise.
Ces saisies, aussi stupéfiantes soient-elles, ne sont que la partie émergente de l’Iceberg. L’essentiel de la cocaïne sud-américaine parvient en Algérie via des pays d’Afrique de l’Ouest, notamment la Guinée-Bissau, ou encore les pays sahélo-sahariens, entre autres le Niger, le Burkina Faso et le Niger, où s’activent les groupes terroristes d' »Al-Qaïda au Maghreb islamique » et « l’Etat islamique au Grand Sahara » (EIGS), antenne saharienne de Daech fondée par feu Adnane Abou Walid al-Sahraoui, ex-élément de la milice armée du « polisario ».
Pire encore, l’Algérie sert de plateforme de trafic vers l’Europe. Un trafic juteux qui n’aurait pas eu lieu s’il ne bénéficiait pas de l’assentiment intéressé des militaires algériens et leurs sous-fifres séparatistes, connus pour leurs accointances notamment avec le le Venezuela de Nicolas Maduro, réputé être un Narco-Etat.