MAROCOPHOBIE. GROSSIÈRE DÉRIVE DU MAE ALGÉRIEN, RAMTANE LAMAMRA

Une simple élection vendredi à la tête d’une commission onusienne dont on ignorait jusqu’à l’existence, a donné lieu à un concert de « klaxons » et de « vivats » en Algérie. Le MAE algérien s’est manifesté lui-même pour « crier victoire »!

Contre qui?

Pas besoin d’être devin pour le savoir: un Marocain! Voici ce que cela donne sous la « plume »  de celui qu’on affuble du quolibet de « Pitbull de la diplomatie algérienne »: « Félicitations à l’Ambassadeur Larbi Djacta pour sa réélection triomphale aujourd’hui à la Présidence de la Commission de la Fonction publique Internationale par 121 voix contre 64 à son concurrent marocain. Je salue cette belle victoire algérienne! ». 

 

 

 

 

Une réaction puérile, débile et grossière, qui dénote ce légendaire complexe d’infériorité de l’Algérie vis-à-vis du Maroc, devenu la mauvaise conscience d’un régime pathétiquement incompétent, misérablement populiste et affreusement décadent. 

« Téléphonée », l’agence de (p)resque algérienne y est aussi allée de sa partition: « Le Maroc n’a pas fini de manger son pain noir: Ecrasante victoire de l’Algérie à l’ONU », a-t-elle aboyé. « Le candidat algérien, l’ambassadeur Larbi Djacta, a été brillamment réélu à la présidence de la Commission de la fonction publique internationale (CFPI) de l’ONU contre le candidat du Maroc, El Hassane Zahid », a-t-elle re-aboyé.

Pourtant, il arrive souvent que les diplomates marocains décrochent des postes bien plus importants, à l’ONU ou ailleurs, mais ils ont toujours fait profil bas. 

M. Lamamra qui se gargarisait lundi dernier sur la chaîne « Al Arabiya », du fait que l’Algérie ne « pratique pas la diplomatie du haut-parleur », se prend à son propre piège. 

Heureusement que le ridicule ne tue pas. Si tel était le cas, le Club des Pins, QG  algérois des kékés en uniforme, serait jonché de cadavres.