Diapo. Un an après les incendies meurtriers en Kabylie, appels insistants pour une enquête internationale sur cette tragédie qui a coûté la vie à 215 personnes

Le peuple kabyle commémore le premier anniversaire des incendies de forêt et leur cortège de victimes tragiques (215 morts) ainsi que des centaines de blessés, dont des nourrissons brûlés vifs.

« Un an après les incendies meurtriers en Kabylie, le pouvoir algérien n’a toujours pas pris ses responsabilités et aucune justice n’a été rendue aux victimes », déplorent, la mort dans l’âme, des activistes kabyles sur les réseaux sociaux, où ils réclament avec la dernière énergie l’ouverture d' »une enquête internationale » pour élucider les circonstances et déterminer les responsabilités dans cette tragédie qui a endeuillé leur région.

 

 

 

 

 

Le pouvoir algérien avait admis le caractère « criminel » de ces incendies, sans pour autant prendre ses responsabilités. Après avoir tenté en vain de se défausser sur un jeune activiste du « Hirak » populaire, Djamel Ben Ismaïl qui a été lynché et brûlé vif par une foule hystérique, le régime s’est tourné vers les mouvements opposés en exil, le Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK) et le mouvement islamiste « Rachad », accusés sans autre forme de procès d’être des « suppôts » du « Makhzen », bouc émissaire idéal pour la junte algérienne. 

 

 

 

 

Pour rappel, le Maroc avait offert son aide à l’Algérie en se disant prêt à mobiliser ses bombardiers d’eau de type Canadair, mais les autorités algériennes avaient décliné cette offre. Un refus qui ne saurait cacher l’incompétence pathétique d’un régime qui, un an après la tragédie, n’a toujours pas réussi à acquérir un seul Canadair!