Un nouvel échec retentissant s’ajoute au passif de la junte algérienne, qui a tenté en vain de « faire plier » l’Espagne après sa décision de reconnaître la marocanité du Sahara. « Près de deux mois après la suspension du commerce extérieur avec l’Espagne, les autorités algériennes ont ont décidé de lever le gel », rapporte le média en ligne « TSA » (Tout sur l’Algérie).
« L’Association des banques et établissements financiers (Abef) a en effet adressé jeudi 28 juillet une note aux banques et établissements financiers algériens pour leur annoncer un retour à la normale avec l’Espagne », indique la même source.
Il aura fallu pas juste deux mois pour que la junte capitule devant l’Espagne, qui n’a fait aucune concession politique pour reprendre sa part du gâteau algérien (3 milliards de dollars par an).
Ce rétropédalage remet à l’esprit un autre cuisant camouflet algérien, face à la France. Le 2 octobre 2021, Alger avait rappelé son ambassadeur à Paris, suite à des propos décapants tenus par le président Macron, accusant le système « politico-militaire » algérien d’entretenir une « rente mémorielle » en servant à son peuple une « histoire officielle » qui « ne s’appuie pas sur des vérités ». « la construction de l’Algérie comme nation est un phénomène à regarder. Est-ce qu’il y avait une nation algérienne avant la colonisation française? Ça, c’est la question (…) », avait enfoncé le chef de l’État français.
Trois mois après ce rappel, l’ambassadeur algérien, dénommé Mohamed Antar Daoud, est revenu à Paris, sans la moindre « excuse » de la part de l’Élysée. Autant dire une humiliation…
Avec ces capitulations, la junte finissante confirme bel et bien son statut de « fArce de frappe régionale ».