Il est venu le temps, où le principal souci est de passer le temps quitte à le tuer. Du temps, il y en a à revendre au temps du confinement.
Pour être à l’air du temps, la pantoufle a supplanté la cravate et le rasage est passé de mode; il a fait son temps.
Que ce soit en temps utile ou pas, voire tout le temps, nous prenons notre temps vu qu’il ne presse plus.
Par les temps qui courent, c’est devenu depuis beau temps la norme de rester tout le temps à voir s’écouler le temps.
Confinés le plus clair de notre temps, tant et si bien que si tant est le besoin de sortir de temps en temps se fait sentir, ce n’est pas par ce que l’on est tenté.
Là par contre, en un rien de temps, l’affaire est prestement expédiée sans perdre de temps.
Retour à la maison, où l’on passe le plus clair du temps, et par les temps qui courent nous en avons à revendre, du temps…
En même temps, il faut dire qu’il y a beau temps que le temps s’est déprécié, puisqu’avant c’était de l’argent, mais au temps du Covid, c’est simplement… du temps.
Selon notre conception individuelle dudit temps, celui-ci coule et ne tarit pas. Ce qui s’est tari par contre ces derniers temps, ce sont les activités exercées en temps « normal ».
Du temps anté-confinement, nous constatons le temps perdu que l’on gagnerait à rattraper de temps à autre… eh oui, nous avons le temps.
Quand au temps post-confinement, c’est un futur que nous souhaitons proche mais aussi simple, sachant que notre présent est un gérondif permanent et notre passé toujours composé.