JM Oran 2022: L’ultime symphonie du régime vert-kaki

« Tahya al-djazaïr ! » (Vive l’Algérie!). Le président Abdelmajid « Kedboune », après avoir déclaré les JM Oran 2022 ouverts hier samedi 25 juin, est revenu sur ses pas pour débiter ce slogan. Un slogan sournois mais aussi creux que le tambour qui résonne, aussi vide que le ventre des citoyens algériens. Il sert de cache-misère à un régime en déshérence, « vomi » aussi bien par son peuple que par son voisinage! 

À l’instar du prédateur embusqué, ce régime assassin multiplie les écrans de fumée pour voiler les mille et une misères qu’il continue d’infliger à son peuple, livré en proie à l’incurie, soumis à l’arbitraire de la répression et à la censure crétine. Notre pensée va particulièrement aux 150 détenus politiques qui croupissent toujours dans les geôles algériennes. Leur « délit »: avoir simplement exprimé un désir de démocratie, de pluralisme, de libre exercice de leurs droits, en dehors du diktat des militaires qui continuent de piétiner les droits de l’Homme et confisquer les libertés fondamentales d’un peuple fier, tout en hypothéquant l’avenir de ce « Maghreb des peuples » appelé des voeux et hautes luttes communes, de Rabat à Alger, en passant par Tunis, Tripoli et Nouakchott.

 

 

 

« Mort au régime algérien! »« Vive l’Algérie libre et démocratique! »…, est-t-on tenté de répondre au président « mythomane », faux-nez d’une dictature qui, 60 ans après l’indépendance de l’Algérie, continue de vampiriser son peuple, piller ses richesses, affamer et humilier ses enfants, museler ses militants, réduire au silence ses élites, couper leur pays de son entourage, étouffer ce voeu d’union et de prospérité communes…

Autant de voeux qui font peur à un régime viscéralement haineux, pathétiquement incompétent, pitoyablement manipulateur, irrémédiablement liberticide, affreusement assassin… Notre pensée va également aux victimes tragiques des incendies délibérément orchestrés il y a tout juste une année en rétorsion à la revendication légitime du peuple kabyle frère de disposer de lui-même, à l’abri de la chape de plomb répressive des satrapes d’Alger.

Une année après cette tragédie, où ont péri cruellement des nourrissons, des femmes et des vieillards, le président désigné est rattrapé par son mensonge: ils sont où les canadairs promis l’été dernier? On ne demande pas au pyromane d’être pompier, n’est-ce pas?

 

 

 

Une chose reste sûre: les jours de ce régime morbide sont comptés. Et ce ne sont surtout pas les pétards à mèche tirés le temps d’une cérémonie pompeuse, au demeurant truffée de ratés, qui va lui permettre de sauver les meubles. 

Bonne fête quand même!