Sonné par la cinglante gifle espagnole, -le soutien franc exprimé vendredi dernier par le gouvernement Sanchez au Plan d’autonomie pour le Sahara marocain, Ramtane Lamamra, alias « Pitbull de la politique algérienne », s’est envolé le 19 mars à Pékin. Avant d’y arriver, il a pris la précaution de préciser que ce déplacement intervenait « à l’invitation de son homologue Wang Yi », et non à l’initiative de ses maîtres galonnés qui, de crainte d’irriter leur allé russe traditionnel, ont fini par s’attirer les foudres des États-Unis, en refusant d’augmenter l’approvisionnement de l’Europe en gaz.
Mais passons, car le déplacement du MAE algérien en Chine aurait une autre finalité. C’est en tout cas ce qui ressort du communiqué diffusé par son département faisant état, tenez-vous bien!, de « convergence de vues entre Alger et Pékin sur les questions du Sahara, de l’Ukraine et des sanctions occidentales contre la Russie ».
Selon ce communiqué, l’Algérie, parrain officiel de l’entité séparatiste, serait « en phase avec la Chine sur la question du Sahara ». Une allégation que dément catégoriquement la « déclaration conjointe » rendue publique à l’issue de la rencontre de Lamamra avec le MAE chinois Wang Yi. Dans cette déclaration conjointe, les deux parties affirment clairement leur « attachement au principe de respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale des États ».
Il en ressort que le MAE algérien a menti à son homologue chinois dont le pays, lui-même confronté à la menace séparatiste, a refusé de faire le jeu de la Russie en se prononçant expressément, lors du vote dernièrement de la résolution de l’AG de l’ONU sur le conflit russo-ukrainien, pour le respect de la souveraineté des États.
De quelle « convergences de vues » parle donc le menteur Lamamra?
Cause toujours, tu nous intéresses!