Séoul et Washington travaillent conjointement pour préparer le prochain déplacement du Président américain Joe Biden en Corée du Sud, pays qui attache une importance stratégique à ses relations avec les États-Unis et les considère comme bouclier face aux turbulences régionales.
La Corée du Sud œuvre en étroite collaboration avec une délégation des États-Unis pour tenir un sommet « réussi » entre le président élu Yoon Suk-yeol et le président américain, ont indiqué lundi des responsables sud-coréens.
Aucune date précise n’a encore été fixé pour ce sommet, qui devrait avoir lieu avant ou après le voyage du président américain au Japon pour assister à la réunion des pays du Dialogue quadrilatéral pour la sécurité (Quad), prévu vers le 24 mai, rapportent les médias sud-coréens.
Une délégation américaine, comprenant Edgard Kagan, directeur pour l’Asie de l’Est et l’Océanie du Conseil de sécurité nationale (NSC) de la Maison Blanche, se trouve actuellement à Séoul pour coordonner les détails du sommet.
Plusieurs questions seront examinées lors du sommet, notamment le regain des tensions dans la péninsule coréenne avec la multiplication des tests balistiques lancés par Pyongyang. Ces tests ont été dénoncés par Séoul, les qualifiant d’ »actes de provocation ».
D’autres questions liées au renforcement de l’alliance stratégique entre les deux pays seront également étudiées.
Le Président élu Yoon Suk-yeol, dont l’investiture est prévue le 10 mai, s’était engagé lors de la campagne électorale à renforcer les relations avec les États-Unis.