Chaque semaine, je règle mon agenda et ma montre pour suivre, en direct, la séance des Questions orales. Par un simple intérêt citoyen pour suivre nos députés et apprendre de leurs interrogations, mais aussi pour voir nos ministres et en savoir plus sur ce qu’ils font à travers leurs réponses.
Des fois, cela m’énerve. D’autres fois, c’est l’ennui qui tue. N’empêche, souvent je finis par tirer quelque chose de cet exercice.
Mais, ce que j’apprends le plus, c’est la non-gestion du temps imparti aux uns et aux autres.
Dans l’absolu, parlementaires et responsables gouvernementaux savent, d’avance, qu’ils disposent d’un temps limité par le règlement interne. Pourtant, pris dans le feu de la prestation hebdomadaire, ils s’oublient et oublient le déterminant temps. Et chaque fois, il faut que la présidence de la séance se retrouve dans l’obligation de les rappeler à l’ordre.
Discourir pour discourir n’est ni l’objet ni l’objectif de cette séance. Il faut être autant concis que précis pour aller droit au but.
Surtout que, dans certains cas, on a l’impression que certains vont dans « l’expression écrite » au lieu d’être dans la mission du « contrôle ».
Des formations sur la gestion du temps ne seraient pas de trop. Il revient aux directions des partis politiques de faire un effort auprès de leurs représentants dans l’enceinte parlementaire.
Je laisse de côté les travers dont s’occupent les posts sur Facebook !