Après les contraintes imposées par la pandémie, le Salon international de l’édition et du livre devrait être de retour l’année prochaine, a annoncé le ministre de la Culture. Une annonce qui n’aurait fait plaisir qu’à moitié parmi certains « férus », ne serait-ce que dans l’absolu, du livre.
C’est que Mehdi Bensaid a, par la même occasion, indiqué que le SIEL sera, contrairement à la coutume, sous le ciel de Rabat.
Malgré les précisions de la tutelle qu’il ne serait qu’une délocalisation édictée par des considérations objectives, les réactions sur les réseaux sociaux n’ont pas été tendres. Voire véhémentes quand elles n’ont pas emprunté les voies de l’ironie.
Ceci étant, la décision semble être irréversible et les insatisfaits n’auraient d’autre choix que d’en prendre acte ! Bien que le SIEL à Casablanca a un goût si particulier qui dépasse la fragrance du papier et les allers du site de la Foire Internationale !
C’est que cet évènement a toujours dépassé les murs pour s’étendre dans différents lieux de la capitale économique du Royaume. Auteurs et éditeurs, d’ici comme d’ailleurs, avaient des opportunités de baigner dans le Casa autre, tout en ayant en toile de fond ce beau prétexte Sieleux !
La prise d’acte étant faite, on se dit que le Livre mériterait plus qu’un évènement circonstancié. Dans le temps et dans l’espace marocain.
Du coup, l’on se demande ce qui empêcherait d’avoir plus d’un SIEL sous le ciel marocain ? Pas uniquement instigué de la Capitale, mais au niveau des différentes Régions du pays et avec l’implication effective des corps élus. Il doit bien y avoir des personnes pour qui cela dit quelque chose !
Vivement la Régionalisation du SIEL !