La décision unilatérale de l’Algérie de ne pas reconduire l’accord sur le gazoduc Maghreb-Europe (GME) constitue une « forme de pression » en réponse à la dernière résolution du Conseil de sécurité de l’ONU sur le Sahara et qui a favorisé la position du Maroc, souligne, mardi, le quotidien espagnol « La Razon ».
« La décision de l’Algérie a été prise comme une forme de pression en réponse à la récente résolution de l’ONU sur le Sahara qui, au final, a favorisé la position de Rabat de rechercher une solution par le biais de tables rondes plutôt que par un référendum d’autodétermination, comme l’espéraient Alger et le polisario », affirme le journal espagnol.
Le régime algérien a tenté à tout moment de faire usage de la carte énergétique pour s’attirer le soutien à ses thèses, une manœuvre « qui n’a pas abouti », a relevé l’auteur de l’article.
Toutefois, Alger a maintenu sa stratégie d’exercer des pressions sur la base de ses ressources énergétiques avec le seul objectif de causer des « dommages aux pays tiers », fait observer « La Razon ».
L’Algérie a annoncé, dimanche, sa décision de ne pas reconduire l’accord sur le gazoduc Maghreb-Europe (GME).
Cette décision unilatérale est considérée par nombreux observateurs et hommes politiques européens comme un chantage de la part d’Alger envers l’Europe.