Sahara marocain: Le nouveau président péruvien sert la soupe au régime militaire algérien

Avec l’arrivée au pouvoir le 20 juillet 2021 de Pedro Castillo, instituteur rural issu du parti de gauche marxiste-léniniste (Peru Libre), les observateurs n’ont pas caché leur crainte quant à un éventuel basculement du Pérou dans le giron des dictatures vénézuéliennes et cubaines, alliés traditionnels du régime militaire algérien.

L’élection de cet instituteur sans liens avec les élites politiques, économiques et culturelles, n’augurait rien de bon ni pour le peuple andin de 33 millions d’habitants, ni pour les relations extérieures de ce pays d’Amérique du sud.

Il n’est donc pas surprenant qu’en matière de politique extérieure, ce président populo-gauchiste veuille servir la soupe aux satrapes de Caracas, Nicolas Maduro, et de la Havane, Miguel Díaz-Canel, et à travers eux leur allié algérien, en rétablissant les relations de Lima avec la pseudo-« rasd ».

Mais ce qui serait réellement surprenant, c’est que la « voyouterie » klaxonnante de Pedro « Marx » intervient seulement 5 (bien cinq) mois après le verdict sans appel rendu par la Cour constitutionnelle péruvienne, dans l’affaire de la pseudo-« ambassadrice de la rasd », la dénommée Khadijetou El Mokhtar, laquelle avait été expulsée manu militari en 2017 de l’aéroport international de Lima pour « usurpation de fonctions diplomatiques » au nom de l’entité fictive nommée « rasd ».

Une décision confirmée par la plus haute juridiction au Pérou qui non seulement a conclu à l’usurpation de fonctions diplomatiques mais a aussi déclaré la dénommée Khadijetou El Mokhtar « persona non grata » au Pérou. 

Le président Pedro « Marx » ne l’a pourtant pas vu de cet oeil lucide; en rétablissant les relations de son pays avec une entité cartoonienne, il remet en question la crédibilité de la justice péruvienne et écorne sérieusement l’image de son pays à l’international.

Pathétique!