Scène politique. Le jeu des ombres (XXXIII). 8 septembre, les jours d’après?

C’est un peu bizarre. Tout au moins, à mon goût. Il y a une telle fixation généralisée sur ce 8 septembre qu’on oublie tout le reste. Il est bien clair qu’il s’agit d’une séquence qui en annonce d’autres non moins importantes. Le scrutin triplé concerne les locales, les régionales et les législatives. Bien !

La fixation médiatique, voire politique, est sur les Législatives. Parce que ces dernières devront déboucher sur le parti qui occupera la première marche du podium. Laquelle préside, selon la Loi Fondamentale, à la désignation du prochain chef du gouvernement par le Roi. Bien.

Après, il va falloir attendre la composition des coalisés. Autrement dit, les alliances post-électorales. Dans ce chapitre, on va assister, à coup sûr, aux rencontres, aux discussions et autres pourparlers. Le tout dans les règles de l’art. Le premier parti sorti des urnes accueillera les autres. Les plus proches d’abord, selon à la fois les sensibilités et la loi de l’arithmétique. Une question d’équations sur fond de calculs. Normal, il faudrait bien qu’on puisse déboucher sur une majorité.

Bien que, vraisemblablement, il se pourrait qu’on ratisse un peu plus large. Le principe serait, dès lors, de chercher dans le plus de divergence possible pour éviter les couacs des deux dernières décennies. Quand certains avaient un pied dedans un pied dehors. Ou quand un chef de parti était chef du gouvernement cinq jours et « farouche opposant » de sa majorité les week-ends. Suivez mon regard !

Et puis, loin de la coupole, il y a les collectivités territoriales et les Régions. Une autre paire de manches, diraient les analystes qui s’y connaissent en termes de prérogatives !

Restera, bien entendu, l’autre séquence (excusez la redondance), celle des rapprochements auxquels on assistera. Or, comme certains politiciens l’avancent, la logique locale,  celle régionale, voire nationale ne répond pas forcément à une Logique globale et globalisante. Du coup, on ne sait pas à quoi s’attendre. « Parce que, dit-on, les enjeux ne sont pas les mêmes ».

Autant en déduire qu’il y aurait encore des équations à résoudre au-delà du mercredi 8 septembre.