L’Algérie a échoué aujourd’hui à décrocher son ticket d’entrée au Conseil Paix et sécurité de l’Union africaine.
L’élection de cinq nouveaux membres au sein du CPS, organe décisionnel principal de l’organisation panafricaine, était le principal enjeu de la 46ème session ordinaire du Conseil exécutif de l’UA qui s’est ouverte, aujourd’hui à Addis-Abdeba, avec la participation du Maroc.
« Malgré une intense action de lobbying, l’Algérie n’a pas réussi à obtenir la majorité requise pour intégrer le Conseil Paix et sécurité », ont certifié nos sources à Addis-Abeba.
Cet échec met en évidence l’isolement de l’Algérie sur la scène africaine, pour rester uniquement dans la sphère continentale. Cet échec dénote, par ricochet, un éveil de conscience salutaire au sein d’une structure panafricaine, de plus en plus consciente du rôle malsain et destructeur de l’Algérie, laquelle est en rupture de ban notamment avec les pays de son voisinage.
Il va de soi que l’efficacité de cet organe stratégique dépend aussi et surtout de sa composition. Et en le cas d’espèce, l’Algérie n’a pas sa place au sein de cette structure stratégique.
Pour rappel, le Maroc avait été élu en février 2022 pour un mandat de trois ans au sein du Conseil Paix et sécurité. Le Royaume avait également siégé au CPS pour un mandat de deux années 2018-2020 au cours duquel il a contribué de manière constructive pour l’amélioration des méthodes de travail et l’instauration de bonnes pratiques.