Scène politique. Le jeu des ombres (XXX). Dib’Chkhi sort de sa tanière !

Les horloges ont l’air de ronronner dans les salons des partisanes et des partisans. On se parle et on parle des autres !

Ces dernières 48 heures, des « séquences » m’ont interpellé. Celles venant de l' »axe PAM-PJD ». Il paraît, à moins que je ne me trompe, que le Tracteur et la Lampe ont oublié de mener campagne pour « marketer » leurs programmes pour les échéances du 8 septembre.

Visiblement, ils seraient en perte de visibilité. Ennemis depuis des années, les deux partis sont devenus trop amis. Grand bien leur en fasse. Ils convergent en créant un « clivage ». Ils convergent pour tirer à boulets rouges contre un ennemi désigné, la formation de la Colombe. C’est un choix à respecter ! On est pour la démonstration démon-cratique.

Désolé pour le jugement de valeur !

Le hic est qu’ils ne parlent pas du RNI, mais qu’ils clouent au pilori son président, Aziz Akhannouch.

Pour le PAMiste en chef, le récit pourrait se poursuivre devant la Justice. En principe, il devrait. On verra.

En revanche, du côté de la Lampe il paraît que c’est la phobie qui prend ses quartiers.

En effet, une vidéo virale du sortant « maire » de la capitale spirituelle n’inspire rien de « spiritueux ».

L’ex-secrétaire d’État au Budget, Driss Azami pour ne pas le nommer, semble avoir, pas une dent mais une mâchoire contre le patron des Colombistes. L’homme du « non-biliki » monte sur ses grands chevaux, lui qui en voulait à mort à la « chabatie » de Fès change l’artillerie d’épaules et d’époque. Ainsi va la non-polie politique.

Le maire député sortant voudrait revenir. Les lumières tuent. L’ombre aussi. Surtout.

C’est humain, c’est comme ça, me dit un ami réalisateur.

Mais, parce que mais il y a, les pleurnicheries mues en offensive ça demande de l’effort !  Beaucoup de culot.

Des uns aux autres, un programme ce n’est pas un « contre x, y, z.. ».

« Nous voulons un mieux être », me dit un citoyen qui me voit écrire !