Jeudi 2 septembre, le SG du PAM, Abdellatif Ouhabi, accuse le RNI d’ « inonder la scène politique avec de l’argent« . Vendredi 3 septembre, le RNI répond via un communiqué à ces accusations, qu’il a naturellement rejetées, les attribuant plutôt « au cafouillage et à la stupéfaction de monsieur Ouahbi quant à la position du RNI », donné largement favori pour remporter le scrutin du 8 septembre (Législatives, communales et régionales).
Il faut noter que le RNI est visé par les mêmes accusations par le PPS et le PJD, ce qui porte gravement atteinte à la crédibilité des élections, et en rajoute à la désaffection des citoyens à l’égard des partis populaires et la vie politique du pays en général.
Face à ces graves accusations, relayées à grand roulement de tambours par la presse étrangère, le RNI n’exclut pas le recours à la justice pour, dit-il, « défendre les intérêts de ses militants ainsi que la dignité et la liberté des Marocains à exercer leur choix de vote sans pression ni perturbation ».
Devant ce cas de figure, et à moins que la justice ne s’auto-saisisse elle-même, le RNI n’a qu’à joindre l’acte à la parole et porter plainte.
Il y va de sa crédibilité, la sienne propre, mais aussi et surtout celle des élections et du processus démocratique du pays en général.