Vidéo. Ces ingrats de Tunisiens qui affichent une hostilité incompréhensible envers le Maroc qui les a, pourtant, toujours soutenus

Depuis quelque temps, plusieurs voix tunisiennes, qu’elles soient du monde politique, diplomatique ou médiatique, affichent une hostilité incompréhensible envers le Maroc. Pis encore, certaines élites de la Tunisie continuent à s’accrocher aux chimères de la « révolution » même si celle-ci leur fait vivre les pires cauchemars (socioéconomiques) qu’ils n’ont jamais connus même sous la dictature de Ben Ali.

Encore faut-il préciser que nombreux sont les Tunisiens qui regrettent, publiquement d’ailleurs, le confort dans lequel ils vivaient pendant les vingt années de règne du président défunt. Mais cela n’empêche pas certains « révolutionnaires » qui se disent « libres » de s’atteler à la locomotive poussive de la junte algérienne jusqu’à cautionner toutes leurs élucubrations contre le royaume.

 

 

L’ex-diplomate Abdellah Laabidi converti en analyste politique, affidé aux thèses algériennes, a plaidé la « cause des Algériens » face aux Marocains d’une manière plus virulente que les caporaux en chef. Bien relancé par deux journalistes d’une radio tunisienne, le sieur Laabidi s’est donné à cœur joie pour fustiger le Maroc: « Les responsables algériens ont bien fait de rompre leurs relations diplomatiques avec le Maroc car les dirigeants de ce pays ont tenté de diviser l’Algérie en parlant d’une Kabylie occupée. C’est vrai que le Maroc veut rendre la pareille à l’Algérie qui soutient l’indépendance du Sahara occidental. Mais il n’y pas de comparaison entre les deux car le Sahara n’est pas un territoire marocain et cette question est entre les mains de l’ONU ».

Et comme ce pion veut à tout prix plaire aux caporaux en chef algériens, il a fini par dire des bêtises comme celle-là: « Le Sahara occidental est comme le Luxembourg et Monaco qui sont des pays indépendants ». Et de bêtise en bêtise, ce diplomate ne comprend rien à ce qu’un Etat souverain comme les États-Unis puissent reconnaître l’intégrité territoriale d’un pays comme le Maroc: « L’ex-président Donald Trump n’a pas le droit de donner le Sahara occidental au Maroc car il ne dispose d’aucune autorité pour le faire », croit-t-il savoir.

La journaliste lui tend la perche de la reprise des relations du Maroc avec Israël en affirmant avec force conviction: « L’implantation d’Israël dans la région est une menace pour nos pays. Les positions de l’Algérie et de la Tunisie sont identiques sur ce sujet. Nous ne nous sommes ni dans l’axe turquo-qatari, ni dans l’axe égypto-émirati ».

Remarquez que la journaliste ne pose pas de questions mais elle récite des analyses, toutes faites, pour relancer son interlocuteur qui saute sur l’occasion pour argumenter davantage. Pour lui, une lutte effrénée est en cours entre plusieurs puissances dans la région mais, dit-il, il ne faut pas croire que l’Algérie est isolée: « Je vous rappelle que la Russie a déclaré que si l’Algérie est attaquée par n’importe quel pays, nous la soutiendrons sans réserve ».

Et Laabidi de dire que si cette opération est déclenchée et si le Maroc est soutenu et armé par les Etats-Unis et Israël, il ne faut pas croire que la Tunisie va se taire si l’Algérie est attaquée ». Notre analyste politique a-t-il oublié ou a-t-il feint d’oublier que cette Algérie qu’il veut défendre était derrière l’attaque de la ville de Gafsa en 1980 et ce, de l’aveu même des principaux inculpés (lire vidéo ci-contre de feu Hassan II).

Quant à se défendre contre l’État hébreux, il faut savoir raison garder car Laabidi a encore oublié qu’en 1988 un commando israélien a débarqué sur la plage de Tunis pour tuer Abou Jihad, le numéro 2 de l’OLP sans qu’il soit inquiété. Ils sont nombreux les « Laabidi et compagnie » qui vouent une hostilité incompréhensible envers les Marocains comme l’islamiste Rached Ghannouchi qui a osé dire qu’il faut exclure le Maroc de l’UMA.

Pauvre vieux, il a été aujourd’hui évincé de son fauteuil de président de l’Assemblée tunisienne et ses affidés du gouvernement par ceux-là mêmes qu’il défendait contre le Maroc. Autant dire que ces attaques contre le Maroc ne sont pas isolées et il n’y a qu’à voir le tollé provoqué par un mot prononcé par l’entraîneur du Raja, le Tunisien Lassaad Chabbi, pour comprendre l’état d’esprit de certains politiques et journalistes de ce pays.

L’homme qui vit depuis longtemps en Autriche est bien éduqué pour comprendre qu’il faut s’adresser à un Roi avec révérence comme il l’a fait avec le Roi Mohammed VI quand le souverain l’avait appelé à deux reprises pour le féliciter quand le Raja avait remporté la coupe de la CAF et, par la suite, la coupe Mohammed VI. Comme ailleurs, on appelle un président par « son excellence » ou un roi par « Sa Majesté » au Maroc on emploie le mot « Sidna » comme signe de respect et de considération pour notre souverain.

Les journalistes et les internautes tunisiens en ont fait un drame comme s’il n’appelait pas feu Bourguiba « le combattant suprême ». Le mot suprême signifie en français : divin, supérieur. Mais l’entraîneur Chabbi leur a cloué le bec en leur disant: « Quand les responsables tunisiens seront capables de construire des infrastructures sportives comme le Maroc, je les appellerais « Sidna ». Et puis chez nous, on dit Sidna le fqih pour un Alem et pourtant cette appellation n’a jamais dérangé personne, martèle l’entraîneur tunisien.

Les Tunisiens qui attaquent le Maroc devraient écouter ce que disait feu Sidna le Roi Hassan II après les évènements de Gafsa en se disant prêt à soutenir militairement la Tunisie (voir vidéo ci-dessus) si elle est attaquée. Il y a quelques semaines encore, Sidna le Roi Mohammed VI a donné ses instructions à l’armée royale pour installer un hôpital de campagne à Tunis pour soigner les malades atteints du Covid-19.

C’est cette armée, royale dans tous les sens du terme, qu’Abdellah Laabidi et les deux journalistes veulent combattre aux côtés de l’Algérie.

Quelle ingratitude !