Une scène inimaginable a eu lieu mercredi dernier au Parlement tunisien: alors que la députée destourienne, Abir Moussi, faisait un sit-in pour protester contre un projet de loi, un « élu », assis à plusieurs mètres, se lève et la frappe deux fois au visage.
Le nervis, dénommé Sahbi Smara, fait partie de la mouvance islamiste.
Dans la foulée de cette agression d’une violence inouïe, l’élu-catcheur donne un coup de pied à un député venu s’interposer pour protéger la députée, présidente du Parti destourien libre.
On ne doit jamais battre une femme -même avec une fleur!, dit une formule de Jean Anouilh devenue cultissime.
À l’ère des « longs bras poilus », stratèges du « Grand soir », les femmes sont même battues à coup de poing!
La honte!