Finalement, l’espoir d’Alger et du polisario de voir le Conseil de sécurité adopter un texte accréditant la thèse farfelue d’une « guerre au Sahara occidental » suite aux événements d’El Guerguarat, s’est envolé en fumée.
« En dépit d’une demande d’un responsable de l’ONU pour que le Conseil de sécurité s’exprime sur « la tension accrue entre le front polisario et le Maroc », l’instance décisionnelle de l’ONU n’est parvenue à aucun accord à ce sujet, rapporte l’AFP.
L’Inde, la Chine et des pays africains ont rejeté une proposition de déclaration commune présentée par les États-Unis appelant à « éviter l’escalade dans le conflit du Sahara occidental » au motif qu’elle pourrait être « malinterprétée » et devenir « contreproductive« .
Selon l’AFP, le projet de texte rejeté appelait également les parties à adopter « une attitude constructive » sur le terrain avec la Minurso. Ce projet de texte « très court, comprenant trois paragraphes, appelait aussi à accélérer les démarches pour nommer un nouvel émissaire onusien « afin de relancer dès que possible un processus politique bloqué »« .
Mais passons, car Alger et le polisario qui pariaient sur un texte entérinant sa « guerre virtuelle » contre le Maroc, se sont vite ramassés. Dans un communiqué, le front séparatiste a regretté ce qu’il a qualifié d’ »échec » du Conseil de sécurité à « prendre des actions concrètes (…) qui laisse la porte ouverte à une escalade dans la guerre actuelle« .
Autre déception de la partie adverse, et elle n’est pas des moindres: le Kenya, membre non permanent du Conseil de sécurité, a échoué dans sa plaidoirie pour une prétendue « médiation de l’Union africaine« , comme souhaité par Alger qui a souvent instrumentalisé cette structure pour servir son agenda anti-marocain.