

Tout porte à croire que le Conseil de sécurité des Nations unies s’apprête à trancher définitivement le différend autour du Sahara marocain, en reconnaissant la pleine légitimité du Maroc et la pertinence de son initiative d’autonomie sous souveraineté nationale.
Après cinquante années de patience, de diplomatie et de sacrifices, le Royaume semble sur le point de récolter les fruits d’une constance exemplaire et d’une foi inébranlable en la justesse de sa cause.
- Pour les Marocains : la consécration d’un long combat.
Une telle décision serait avant tout une victoire morale et historique.
Depuis la marche verte de 1975, le peuple marocain n’a jamais renoncé à son unité territoriale, qu’il considère non pas comme une question de frontières, mais comme une question d’identité et de dignité.
Ce succès, attendu depuis des décennies, resserrerait les liens nationaux et renforcerait la confiance du citoyen dans la vision royale, fondée sur la paix, le développement et la cohésion.
Il marquerait également le triomphe d’une diplomatie du réalisme et du respect, conduite avec constance et intelligence stratégique.
- Pour l’Algérie : la fin d’une illusion.
De l’autre côté, la décision représenterait un revers douloureux pour l’establishment algérien, qui a fait du dossier du Sahara le pilier de sa politique étrangère et un instrument de légitimation interne.
Ce désaveu international viendrait ébranler une doctrine diplomatique figée, construite sur l’hostilité envers le Maroc.
Il pourrait aussi révéler, à l’intérieur du pays, une crise de confiance et de sens, dans un contexte économique et social déjà tendu.
Mais, si l’Algérie choisissait de tirer les leçons de cette situation, cette décision du Conseil de sécurité pourrait devenir l’occasion d’un nouveau départ, fondé sur la coopération régionale plutôt que sur la confrontation.
- Sur la scène internationale : le Maroc, pilier de stabilité régionale.
À l’échelle mondiale, un tel dénouement consacrerait le Maroc comme acteur clé de la stabilité nord-africaine et partenaire crédible des grandes puissances dans les domaines sécuritaire, migratoire et économique.
Ce serait aussi la clôture du dernier dossier colonial d’Afrique, donnant un nouveau souffle au droit international et à l’idée d’une Afrique souveraine et unie.
Les capitales occidentales – Washington, Paris, Madrid – y verraient la confirmation que le Maroc est un allié fiable, moderne et cohérent, porteur d’une vision de progrès et de paix durable.
En conclusion, si le Conseil de sécurité reconnaît définitivement la marocanité du Sahara, ce ne sera pas seulement la fin d’un conflit régional. Ce sera le début d’une ère nouvelle :
– pour le Maroc, une ère de fierté et d’accomplissement ;
– pour l’Algérie, une invitation à repenser son rôle dans la région ;
– et pour le monde, le symbole de la victoire du droit, de la stabilité et de la paix sur la division.





