DEMANDE D’INDEMNITÉS DE PLUS D’1 MILLIARD DE DOLLARS. LA SONATRACH DRESSE CONTRE ELLE « SUNNY HILL ENERGY » UN GÉANT MONDIAL DE L’ÉNERGIE.

Les grands médias internationaux de la finance et de l’économie, comme  Bloombeeg.com et Financial.post,  ne parlent ce matin que de  l’incroyable mésaventure qui a frappé  une société britannique « Sunny Hill Energy » en Algérie.

A travers sa filiale « Petroceltic Ain Tsila »,  Sunny Hill Energy détient une part de 38,25%, avec la Sonatrach,  au champ gazier Ain Tsila dans la wilaya d’ Illizi.

Sur son site, la compagnie a publié un communiqué expliquant qu’elle a investi des centaines de millions de dollars dans ce projet à 1100 km au sud-est d’Alger. Or le contrat a été résilié  par la Sonatrach… qui est aussi la machine à cash du régime algérien.

    

***L’Algérie assimilée au Venezuela d’Hugo Chavez

La compagnie précise qu’elle « a investi des centaines de millions de dollars américains dans le projet. Sonatrach n’a offert aucune indemnité au titre de leur saisie des intérêts. Sunny Hill Energy conteste la validité de la résiliation du contrat et, après avoir consulté un avocat, entend poursuivre tous les recours juridiques pour l’indemniser pour la perte de ses intérêts que Sunny Hill Energy évalue bien au-delà de 1 milliard de dollars américains« .

Le président de Sunny Hill Energy, a aussi fait une évaluation politique de ce scandale et ses conséquences.  Il a mis en cause l’État algérien aux pratiques similaires à celles du Venezuela d’Hugo Chavez.

« Leur expropriation de nos intérêts sans compensation est le type d’action attendue au Venezuela d’Hugo Chavez et non d’un pays comme l’Algérie qui proclame le respect de l’État de droit (…) Cela comprendra une demande d’indemnisation auprès de la Sonatrach et / ou de l’État algérien bien au-delà de 1 milliard de dollars (…)  Cette action injustifiée sera très préjudiciable aux tentatives de l’Algérie d’attirer des investissements étrangers dans le pays(…)« . 

*** L’absence de culture juridique !

Alors que faut-il penser de cette nouvelle casserole du régime algérien !

D’abord son incurie et son aveuglement ! Il veut tout régler par la force et le fait accompli ! Une incroyable culture de non droit que ce régime inflige aussi bien à son peuple, à ses voisins et maintenant à des entreprises multinationales.

Mais là le terrain est miné car ces  entités ne peuvent pas être traitées comme les malheureux manifestants du Hirak constamment violentés.

De plus, à chaque fois qu’il y a le mot « droit » les généraux algériens pètent un câble et disjonctent ! 

Ils sont allergiques et ne comprennent rien aux droits humains, ni au droit commercial,  ni au droit constitutionnel, ni au droit électoral… ni au droit international qu’ils adaptent à leur divagations.

Lorsqu’on pense que l’Algérie n’a aucune tradition sérieuse et authentique en matière de droit commercial international et qu’elle n’est même pas membre de l’Organisation Mondiale du Commerce (au même titre que les Bahamas, Sao Tomé et Principe, le Timor Oriental…) on comprend l’archaïsme de ses réflexes.

Faire du commerce, c’est savoir négocier, échanger, s’ouvrir sur l’autre… Faire de la politique c’est aussi savoir négocier et trouver des équilibres… Mais les généraux algériens qui asphyxient leur pays sont des êtres psychorigides et piètres négociateurs en tout. Ils ne font que mener vers des impasses.

Le pouvoir algérien a construit une  mono économie, non viable, basée sur le « pompage » des énergies fossiles.  A moins de profondes et douloureuses réformes… l’économie algérienne ne supportera pas le choc de l’ouverture sur le commerce mondial…

Bien sûr on ne parle pas ici de cette notion limitée et bornée du commerce basée sur l’Import… où tous les généraux sont ultra compétents… de vrais Docteurs Honoris Causa en « Istirad »…!!