Vidéo. Vaccin russe « Sputnik »: à peine 20.000 doses livrées à l’Algérie… une dérision de surcroît surfacturée par des généraux à la moralité défaillante

L’honneur du « président de la république » sauvé in extremis. Le premier lot du vaccin russe « Spoutnik », non encore homologué par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), est arrivé hier vendredi 29 janvier à l’aéroport militaire de Boufarik, 30 Km d’Alger. « Abdelmadjid Tebboune avait insisté et pressé son gouvernement de procéder à l’acquisition du vaccin anti-COVID avant la fin du mois de janvier pour qu’il ne perde pas la face lui qui a promis aux Algériennes et Algériens le début de la vaccination au cours ce premier mois de l’année 2021 », indique Algériepart.

 

 

 

 

Or voilà, la quantité livrée hier à l’Algérie est dérisoire: à peine 20.000 doses, pour un pays de 45 millions d’habitants!

« Naturellement ni le ministère de la Santé, ni celui de l’Industrie Pharmaceutique ni encore moins le Porte-parole du gouvernement algérien, Amar Belhimer, n’ont voulu communiquer ce chiffre aux médias afin d’éviter les railleries d’une opinion publique en colère contre les échecs successifs de l’actuel pouvoir en place dans la gestion de la crise sanitaire et, surtout, financière paralysant le pays », relève notre confrère algérien.

D’ici la fin de la semaine prochaine, la Russie a promis à l’Algérie de continuer de lui livrer quelques cargaisons contenant près de 50.000 doses. Ce qui permettra à l’Algérie de disposer d’un premier stock de… 70 mille doses de vaccin.

Par ailleurs, le gouvernement algérien a promis l’arrivée de 50.000 doses du vaccin AstraZeneca. Mais rien ne prouve encore que l’Algérie pourra réceptionner les 50.000 doses dès la première livraison.

« Signalons enfin qu’une grande confusion est sciemment entretenue par les autorités algériennes autour du dossier du vaccin anti-COVID », assène notre confrère. 

Cette opacité a en effet soulevé de nombreux soupçons de surfacturation, de dilapidation de deniers publics… Selon les dernières indiscrétions, les généraux auront facturé la seule dose du vaccin à 220 dollars, alors que la moins chère est de 2 dollars seulement!

Un marchandage crasse avec la santé d’un peuple, déjà laminé par autant de pillages de la part d’une oligarchie militaire vorace.