Triste spectacle. Celui qu’offre cette « réfugiée sahraouie » assise en tailleur devant ce semblant d’ « hôpital » vide de tout. Pas âme qui vive, ni ambulance, ni matériel médical… L’état piteux de cet « hôpital » abandonné baptisé du nom du fondateur du Polisario, Mohamed El Ouali, tué le 9 juin 1976 par l’armée algérienne en raison de son refus de faire le jeu du régime vert-kaki, suffit à lui seul de restituer l’absurde de la situation imposée à cette population dite « réfugiée », dont la misère est instrumentalisée par les barons du polisario, avec la complicité assassine des galonnés algériens, pour engranger davantage d’aides humanitaires souvent détournées et revendues sur les marchés noirs de Nouadhibou, en Mauritanie, Bamako, au Mali, Niamey, au Niger, voire Alger.
Où sont alors passées, les aides du HCR, de l’UE, des États-Unis… ?
Une chose est sûre: le silence des pays donateurs encouragera la « Issaba » de Rabouni à continuer de piller les aides internationales pour étoffer davantage leurs comptes bancaires en Suisse, investir dans les immeubles de luxe du côté de la Costa del Sol, au sud de l’Espagne, pour ne citer que celle-ci?
Vraiment triste!