
Evoquant la rencontre qui a réuni, hier jeudi à New York, le ministre des Affaires étrangères Nasser Bourita et le Secrétaire d’État américain adjoint, Christopher Landau, le Département d’Etat a réaffirmé, via son compte officiel sur la plateforme X, la reconnaissance de la souveraineté marocaine sur le Sahara et du Plan d’autonomie comme seule base pour une solution juste et durable ». « Comme l’a dit clairement le Secrétaire Rubio, les USA reconnaissent la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, soutiennent le Plan d’autonomie du Maroc comme seule base pour une solution juste et durable », indique en effet le Département d’Etat.
Le @DeputySecState Landau a rencontré le ministre @MarocDiplomatie, Nasser Bourita, afin de célébrer le partenariat de longue date 🇺🇸-🇲🇦 et d’explorer de nouvelles opportunités pour renforcer la prospérité de nos deux pays. « J’ai eu le plaisir d’annoncer que nous soutiendrons… pic.twitter.com/rMWIF6XeWf
— USA en Français (@USAenFrancais) September 26, 2025
Jusque-là, rien de nouveau même si, en langage diplomatique, la répétition est tout sauf gratuite. C’est un procédé stylistique utilisé pour renforcer un message, attirer l’attention sur des points clés, et structurer le discours afin de convaincre et de consolider la position d’un État. Ce qui est toutefois nouveau est ce qui suit: « les Etats-Unis appellent LES PARTIES à reprendre sans délai les négociations afin de parvenir à une solution mutuellement acceptable qui apportera prospérité, paix et stabilité à la région. »
Vous avez bien lu: « LES PARTIES ». L’usage du terme « les parties », par opposition à « les deux parties » (tel que préconisé par Alger), n’est pas anodin et implique une reconnaissance claire, par Washington, de la responsabilité directe de l’Algérie dans le différend régional relatif au Sahara marocain.





