Le Maroc, qui a acquis de fait sa place parmi les pays émergents et à développement humain élevé (IDH), doit rompre avec le progrès « à deux vitesses » et faire en sorte que les fruits de ce progrès « profitent à tous les citoyens », souligne, à juste titre, le Souverain. En, effet, le progrès n’aura de sens que s’il est partagé, partout et par tous.
L’urgence ne peut donc plus attendre. « Voici venu le temps d’amorcer un véritable sursaut dans la mise à niveau globale des espaces territoriaux et dans le rattrapage des disparités sociales et spatiales », a affirmé le Souverain, en appelant à ranger au placard « les canevas classiques du développement social » et adopter désormais une approche de développement territorial et social intégré.
Feuille de route pour un développement territorial et social intégré
« Nous avons orienté le gouvernement pour l’élaboration d’une nouvelle génération de programmes de développement territorial fondés sur la valorisation des spécificités locales, la consolidation de la régionalisation avancée et le principe de complémentarité et de solidarité entre les entités territoriales », a dévoilé S.M le Roi, annonçant l’avènement d’une nouvelle d’émergence territoriale et sociale.
« Ces programmes, souligne le Souverain, doivent pouvoir compter sur la mutualisation des efforts de tous les acteurs et sur leur articulation autour de priorités clairement définies et de projets générateurs d’impacts réels, couvrant notamment : Premièrement : la promotion de l’emploi, à travers la valorisation des potentialités économiques régionales et l’instauration d’un climat favorable à l’entrepreneuriat et à l’investissement local. Deuxièmement : le renforcement des services sociaux de base, plus particulièrement l’éducation et l’enseignement ainsi que les soins de santé, de manière à préserver la dignité des citoyens et à instaurer la justice spatiale. Troisièmement : l’adoption d’un modèle de gestion proactive et durable des ressources en eau, au regard de l’aggravation du stress hydrique et du changement climatique. Quatrièmement : le lancement des projets de mise à niveau territoriale intégrée, en totale résonance avec les mégaprojets en chantier à l’échelle du pays ».
L’heure est donc venue d’engager une montée en gamme ambitieuse pour des territoires pleinement requalifiés et compétitifs.





