
Dans la nuit du 12 au 13 juin 2025, Israël a lancé une série de frappes aériennes d’une ampleur inédite contre l’Iran, visant directement des sites militaires et nucléaires stratégiques.
L’opération, baptisée Rising Lion («Lion dressé»), a ciblé des centres de commandement, des installations sensibles et des personnalités de haut rang. L’attaque a entraîné la mort de plusieurs figures centrales du régime iranien, tant sur le plan militaire que scientifique.
Le général Hossein Salami, commandant en chef du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI)

Le général Salami, c’était le visage de l’Iran révolutionnaire, celui qui apparaissait régulièrement à la télévision d’État. C’est lui, par exemple, qui était intervenu en avril 2024, dans une mise en scène où il ordonnait à ses forces de lancer une opération contre Israël. C’était la première attaque menée par la République islamique sur le territoire israélien au moyen de drones et de missiles.
Nommé en 2019 par le guide suprême Ali Khamenei à la tête des Gardiens de la Révolution, Hossein Salami était connu pour ses discours enflammés envers Israël et les États-Unis. Il était aussi un acteur de la répression intérieure lors des soulèvements populaires de 2019 et de 2022, année ou a été tuée Mahsa Amini pour un voile mal ajustée. Les Pasdaran, autre nom des Gardiens, ont joué un rôle de premier plan dans l’écrasement des manifestations.
Mohammad Bagheri, l’architecte de la stratégie régionale

Le major-général Mohammed Hussein Afchardi connu sous le nom de Mohammed Hussein Baqeri, né en juin 1960 et mort à Téhéran le 13 juin 2025, est un militaire du Corps des Gardiens de la révolution islamique qui occupe la plus haute position militaire en Iran, de chef d’état-major des Forces armées iraniennes.
Le général de division Gholam Ali Rashid est un officier iranien qui commandait le quartier général central de Khatam al-Anbiya. Il était auparavant chef d’état-major adjoint des forces armées iraniennes. Il figurait parmi les commandants qui ont pris les décisions lors de la guerre Iran-Irak.
Gholam Ali Rashid était également membre du réseau de commandement de l’armée régulière iranienne.
Ali Shamkhani, le diplomate du système sécuritaire

Ali Shamkhani, né le 29 septembre 1955 à Ahvaz et mort le 13 juin 2025 à Téhéran est un militaire et homme politique iranien et ancien secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale.
Fidèle du régime, Ali Shamkhani jouait un rôle-clé dans les discussions liées au nucléaire et dans les négociations régionales, notamment avec l’Arabie saoudite. Sa mort signe la perte d’un intermédiaire pragmatique, à cheval entre les cercles diplomatiques et militaires.
Fereydoun Abbasi Dawani, le maître d’œuvre du nucléaire militaire

Fereydoun Abbasi Dawani, né le 11 juillet 1958 à Kazerun, et mort le 13 juin 2025, est un physicien iranien et l’ancien chef de l’Organisation de l’énergie atomique de la République islamique d’Iran. Abbasi était professeur de physique nucléaire à l’université Shahid Beheshti et il était membre du Corps des gardiens de la révolution islamique depuis la révolution islamique de 1979.
Mohammad Mehdi Tehranchi, le lien entre université et stratégie

Le docteur Mohammad Mehdi Tehranchi, ancien président de l’Université islamique Azad, professeur de physique et membre du Conseil suprême pour la science, a été tué dans une frappe à Téhéran.
Spécialiste de l’optique quantique et du plasma, Mohammad Mehdi Tehranchi avait contribué à plusieurs projets à double usage, civils et militaires, dans les domaines de l’énergie et de la défense. Il jouait un rôle discret mais central dans la formation de la prochaine génération de physiciens au service du régime.





