
Pour la deuxième année consécutive, le nom du directeur par intérim du Centre cinématographique marocain (CCM), Abdelaziz El Bouzdaini, figure dans la liste très select des personnalités les plus influentes du septième art dans la région arabe, établie par le Centre arabe du cinéma à l’occasion du festival de Cannes.
Un événement auquel prend d’ailleurs part physiquement M. El Bouzdaini, qui s’y rend à chaque édition depuis sa nomination à la tête du CCM afin de permettre aux films marocains de gagner en diffusion internationale. En atteignant donc largement l’objectif recherché, puisque c’est du fait de ce travail de promotion exemplaire qu’il a été choisi par le Centre du cinéma arabe.
À cet égard, le Maroc compte pour la première fois de son histoire, à cette édition 2025 de Cannes, un stand officiel au sein du Marché du film prévu dans le cadre du festival, et où les professionnels ont la possibilité de vendre et d’acheter des productions cinématographiques ainsi que de les distribuer. Selon nos informations, les films marocains ont suscité un immense intérêt sur place et pourraient incessamment amener à la signature de contrats permettant au Royaume de renforcer son aura culturelle à l’échelle mondiale.
Dans ce sens, le CCM, en la personne de son directeur notamment, joue un rôle de premier plan dans l’accompagnement des créateurs marocains à ce niveau. « M. El Bouzdaini est là, au four et au moulin, en ambassadeur en chef du cinéma marocain. Il supervise de façon directe les rencontres B2B qui sont organisées, comme d’ailleurs à chacune de ses participations à ces grands-messes », témoigne une source présente sur place.
Aussi, un pavillon institutionnel a également été prévu, à la disposition de tous ceux et celles qui, parmi les participants au festival de Cannes, cherchent à en savoir tout simplement plus sur le cinéma national et les différentes opportunités qu’il présente, sinon à le découvrir. Pour les professionnels marocains, il constitue l’espace idoine pour remplir leurs carnets d’adresse et, éventuellement, nouer des partenariats mondiaux. Et cela ne concerne pas, comme on pourrait le croire, la seule production cinématographique, mais l’ensemble de la filière, notamment l’accueil des tournages internationaux, une des grandes spécialités depuis plusieurs décennies du Maroc.
Ainsi, le CCM ambitionne de faire du cinéma, et ce conformément aux très hautes orientations royales qui lui ont été données, une véritable locomotive économique, susceptible de mobiliser tout un écosystème allant des techniciens aux prestataires en passant par les sociétés de services et les jeunes talents émergents. Un modèle qui, petit à petit, est en train de s’imposer notamment à l’échelle régionale, où l’on suit donc de très près ces évolutions comme en témoigne parfaitement bien l’attention portée par le Centre arabe du cinéma marocain à M. El Bouzdaini et, à travers lui, au travail de l’institution du CCM.