[VIDEO] Attaque au couteau en France: un mort et plusieurs blessés, le suspect, un Algérien fiché pour risque de «terrorisme»

 

 

 

Ce samedi, un individu de 37 ans est suspecté d’une attaque au couteau à Mulhouse (Haut-Rhin) ayant fait un mort et deux policiers municipaux blessés grièvement lors d’une manifestation. D’après le procureur, le suspect est fiché pour risque de « terrorisme ». Dans un communiqué, le parquet national antiterroriste annonce se saisir de l’enquête.

Un homme de 37 ans, fiché pour prévention du terrorisme, est suspecté d’avoir tué à l’arme blanche une personne samedi à Mulhouse (Haut-Rhin) en marge d’une manifestation, et d’avoir grièvement blessé deux policiers municipaux, a indiqué le procureur à l’AFP. Dans un communiqué, le parquet national antiterroriste annonce se saisir de l’enquête.

Retailleau est attendu sur place dans la soirée 

Le suspect « est fiché au FSPRT », le fichier de traitement des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste, a déclaré Nicolas Heitz, qui s’est rendu sur place.

Les deux policiers municipaux ont été blessés pour l’un « à la carotide », pour l’autre « au thorax ». Trois autres policiers municipaux auraient été plus légèrement atteints, a-t-il précisé. Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, est attendu sur place dans la soirée.

Les faits se sont déroulés peu avant 16H00, en marge d’une manifestation de soutien au Congo. Sur place, à proximité du marché du canal couvert, un périmètre de sécurité a été dressé. De source syndicale, l’homme, né en Algérie, est actuellement sous contrôle judiciaire avec assignation à résidence. Il fait l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF).

« L’horreur vient de saisir notre ville », a déploré dans un message posté sur Facebook la maire de la ville, Michèle Lutz. « La piste terroriste semble être privilégiée pour le moment. Cela doit naturellement être confirmé sur le plan judiciaire », a-t-elle ajouté. Elle a adressé aux victimes et à leurs proches ses « sentiments fraternels ».
AFP