Aussitôt arrivés, aussitôt renvoyés. Eux, ce sont trois eurodéputés gauchistes réputés être, quel honneur !, des «suppôts» du régime des caporaux finissant. Isa Serra, membre du parti de gauche radicale espagnol (Podemos) ; Catarina Martins, militante du «Bloc de gauche» portugais et comédienne à ses heures perdues (compagnie de théâtre «Visions utiles») ; et Jussi Saramo, celui-là membre de l’Alliance de gauche finlandaise.
Arrivés hier jeudi à l’aéroport Hassan 1er de Laâyoune, ils ont tenté de forcer le passage en arborant, en guise de laisser-passer, leur statut d' »euro-députés ». Or voilà, non seulement ils n’avaient pas mandat du Parlement européen pour se rendre à Laâyoune, – l’institution législative européenne interdisant elle-même à ses membres de mener des missions en son nom, dans des pays tiers, sans mandat ni décision formelle de sa part-, leur démarche dénote aussi et surtout un irrespect inacceptable d’un principe intangible: la souveraineté territoriale. Aucun Etat au monde n’accepterait une intrusion non autorisée sur son sol.
Este es el momento en el que se les impide salir del avión al aterrizar en El Aaiún (Sáhara Occidental) a Isa Serra y a los dos eurodiputados.
Ahora no enseña las tetas para luchar contra el heteropatriarcado ✊ pic.twitter.com/HhCiRiDN2u
— 🇪🇸 ☆ 𝐏𝐫𝐨𝐠𝐫𝐞𝐬𝐭𝐨𝐧a ☆ 🇪🇸 (@progrestonnn) February 20, 2025
Est-il besoin de rappeler aux trois intrus qu’il existe des mécanismes et des canaux d’échange entre le Parlement marocain et le Parlement européen, notamment la Commission parlementaire mixte chargée de gérer toutes les questions se rapportant aux relations entre les deux institutions ? Ne s’agit-il pas d’une tentative de détournement d’un statut au seul et (i)nique profit d’un pays tiers résolument hostile à l’intégrité territoriale du Royaume?
A l’évidence, les intéressés avaient un autre but qu’une prétendue «mission d’observation» pour laquelle ils n’avaient, faut-il le répéter encore une fois, ni mandat ni autorisation. Leur objectif était d’apporter de l’eau au moulin de la propagande algérienne haineuse et de donner du grain à moudre à la machine à buzz de certains milieux européens délibérément marocophobes.
Peine perdue ! Bien au fait de ce genre de provocations gratuites, de surcroît puériles, les autorités aéroportuaires nationales ont renvoyé les trois intrus dans le même avion qu’ils ont emprunté au départ.
Bon débarras !