
Le directeur général de l’Agence française de développement (AFD), Rémy Rioux, est arrivé ce matin à Laâyoune à la tête d’une importante délégation.
La visite du patron de l’AFD, bras financier de la diplomatie française, s’inscrit dans le cadre d’une mission de terrain qui le conduira également à Boujdour et à Dakhla.
A Laâyoune, M. Rémy a eu des entretiens « très fructueux » avec le Maire de Laâyoune Moulay Hamdi Ould Errachid, a affirmé Mohamed Talib, membre du Conseil royal consultatif pour les affaires sahariennes (CORCAS), dans une déclaration à lecollimateur.ma.
« Cette visite s’inscrit dans l’optique de concrétisation de la Déclaration relative au Partenariat d’exception renforcé cosigné par SM le Roi Mohammed VI et Son excellence M. le Président de la République française Emmanuel Macron » lors de la visite historique effectuée par ce dernier du 28 au 30 octobre 2024 à Rabat, souligne-t-il.
Interrogé sur les retombées de cette visite, la troisième qu’effectue un haut responsable français au Sahara marocain après celle de la ministre de la Culture Rachida Dati et du Président du Sénat français Gérard Larcher, M. Talib a révélé que l’AFD avait manifesté son intérêt notamment pour l’accompagnement financier et technique du projet d’extension du port de pêche de Laâyoune et du projet de mise en place de Sociétés régionales Multiservices (SRM), qui vont remplacer les délégataires et régies autonomes de distribution d’eau et d’électricité.
« Une page radieuse s’ouvre dans le nouveau livre que le Maroc et la France se sont engagés à écrire ensemble sur ls vingt-cinq prochaines années », met en exergue M. Talib.
Le «partenariat d’exception renforcé» entre le Maroc et la France a vocation à être mis en œuvre dans le champ d’application territorial le plus large possible, à la lumière de la position française exprimée à l’occasion du 25ème anniversaire de l’accession au trône de Sa Majesté, dans laquelle le Président de la République a souligné : « je considère que le présent et l’avenir du Sahara occidental s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine. « Pour la France, l’autonomie sous souveraineté marocaine est le cadre dans lequel cette question doit être résolue. Notre soutien au plan d’autonomie proposé par le Maroc en 2007 est clair et constant. Pour la France, celui–ci constitue désormais la seule base pour aboutir à une solution politique juste, durable et négociée conformément aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies», indique la Déclaration relative au Partenariat d’exception renforcé.