Dans le prolongement des investigations menées sur fond de démantèlement, hier mercredi 19 février, d’une cellule terroriste liée à Daech dans la région du Sahel, le processus de surveillance et d’enquête a permis la saisie de deux fusils Kalachnikov avec deux chargeurs de munitions, deux armes à feu, dix armes à feu individuelles de différents types, et une grande quantité de cartouches et de balles de différents calibres, dans une région de Boudenib à la frontière Est du Royaume.
مواصلة للأبحاث المنجزة على خلفية تفكيك خلية إرهابية مرتبطة بتنظيم داعش بمنطقة الساحل، عملية الرصد والتحري تقود إلى حجز سلاحي كلاشينكوف مع خزانين للذخيرة، وبندقيتين ناريتين، وعشر مسدسات نارية فردية من مختلف الأنواع، وكمية كبيرة من الخراطيش والطلقات النارية من عيارات مختلفة، وذلك… pic.twitter.com/sUFB5gqsCa
— DGSN MAROC (@DGSN_MAROC) February 20, 2025
Hier mercredi, pas moins de 12 membres de cette cellule téléguidée par un haut dirigeant de l’organisation Daech opérant dans la région du Sahel a été démantelée par le Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ). Cette opération menée simultanément dans plusieurs villes du Royaume, dont Laâyoune, Casablanca et Tamesna, a abouti à la saisie d’objets explosifs en cours de montage chez deux suspects dans la région de Tamesna.
Avec la découverte de cet arsenal dans la région de Boudnib, il est légitime de se demander si cette quantité d’armes n’a pas été acheminée via les localités algériennes frontalières.
Pas plus tard que ce jeudi matin, lecollimateur.ma s’interrogeait, preuves à l’appui, sur un éventuel rôle des services algériens dans l’orchestration du plan terroriste « extrêmement dangereux » mise en échec hier par le Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ).