Face à une floppée de micros, la diplomate algérienne Selma Malika Haddadi, a semblé huiler un discours de vice-présidente de la Commission africaine, poste qu’elle a décrochée hier samedi à Addis-Abeba, lors du 38ème Sommet de l’Union africaine.
Interrogée sur les conflits qui continuent de faire rage en Afrique, elle a utilisé l’expression «faire taire les dispositions» au lieu de «faire taire les armes», projet phare de «l’Agenda Afrique 2063». Un lapsus qui trahit les intentions cachées d’une Algérie qui a longtemps instrumentalisé l’UA pour servir son agenda malveillant et destructeur dans la région (Voir vidéo ci-dessous).
Décryptons: la diplomate algérienne algérienne veut NON faire «la guerre à la guerre» mais (plutôt) « la guerre à la légitimité » au sein de l’Union africaine.
Mais la prénommée Selma/Malika doit savoir qu’elle a eu mandat pour servir non l’agenda diabolique de ses maîtres galonnés mais les objectifs nobles de l’Union africaine. Elle doit savoir également que son poste est strictement administratif et financier, la décision politique étant du ressort, et seulement du ressort, du président de la Commission africaine, le Djiboutien Mahmoud Ali Youssouf, le véritable maître des horloges.