Le scandale du contingent algérien, – environ 500 soldats dont des mercenaires du polisario-, envoyé en Syrie pour combattre aux côtés de l’armée du dictateur déchu Bachar Al-Assad, n’a pas révélé tous ses secrets. Les fuites savamment orchestrées par les nouvelles autorités syriennes aux médias, au lendemain de la visite, le 8 février courant à Damas, du MAE algérien Ahmed Attaf, avaient pourtant tout d’une confirmation. «Ils ont combattu avec le régime à Alep… Al-Charaa a rejeté une demande algérienne de libération de militaires algériens et de combattants du polisario détenus par Hayat Tahrir al-Cham (Organisation de libération du Levant, HTC, à l’origine de l’offensive qui a conduit à la chute de Bachar al-Assad le 8 décembre 2024)», avait éventé la chaîne de télévision syrienne, au lendemain de l’audience accordée par le nouveau président, Ahmed Al-Charaa, le 8 février courant, à Ahmed Attaf, « émissaire du président Abdelmajid Tebboune ».
Le 11 février, c’est au tour de la radio publique française, Monte Carlo Doualiya, de certifier en précisant, via son site en ligne, que les soldats algériens et « polisariens » dépêchés en Syrie avaient été arrêtés fin novembre dans les environs d’Alep, alors tout juste tombée aux mains des combattants de « Hayat Tahrir al-Cham » (HTC), dirigée par Ahmed al-Charaa, de son nom de guerre Abou Mohammed al-Joulani.
Désarroi total à Alger
Face à ces informations avérées, Alger n’a pas trouvé mieux y opposer que des accusations farfelues et des insultes gratuites envers ce que l’agence de presQue algérienne, APS, a qualifié de «thuriféraires obscènes engagés par le royaume sur les médias sociaux et sur leurs différents sites d’information ou plutôt de propagande». «Ces mêmes hauts parleurs de l’affabulation insinuaient que des soldats de l’armée algérienne et du front polisario combattaient aux côtés du régime de Bachar el-assad», a-t-elle hululé, dans une dépêche relayée à large échelle par les médias algériens aux ordres.
Remarquez que la machine algérienne à infox/intox n’en a eu que pour les médias marocains, oubliant à l’insu de son gré que l’information sur l’implication de l’armée algérienne et ses relais séparatistes avait d’abord été donnée par nos confrères syriens eux-mêmes.
Qu’à cela ne tienne!, l’hystérie anti-marocaine étant un truisme chez un régime algérien viscéralement haineux et rancunier. Quid alors de la compromission du contingent militaire algérien et ses sous-fifres séparatistes avec celui du dictateur déchu Bachar al-Assad, dans le massacre du peuple syrien frère ? Pas un poil de contre-preuve, juste le déni de vérité qui cache mal le désarroi d’un establishment compromis jusqu’au bout des ongles dans une guerre sans nom contre le peuple syrien martyr, lequel porte, dans sa chair et son esprit, les séquelles indélébiles des crimes odieux et abominables qui lui ont été infligés sous le règne mafieux et sanguinaire de l’ancien satrape de Damas, en fuite à Moscou depuis sa chute fracassante le 8 décembre 2024.
De quoi la campagne anti-syrienne de l’Algérie est-elle le nom ?
En envoyant un contingent en Syrie, l’Algérie apporte la preuve, à qui veut encore bien voir, de son ingérence effective dans les affaires intérieures des Etats, le cas échant la Syrie. La preuve de sa complicité de crimes de guerre et contre l’humanité surf le sol syrien, pour rester uniquement dans la sphère syrienne. La contre-preuve de son «non-interventionnisme militaire hors de ses frontières». La preuve de sa participation à des guerres par proxies interposés. La preuve de son statut indigne de pays exportateur de terrorisme… et la participation de la milice terroriste séparatiste «polisario» dans le massacre du peuple syrien frère le démontre à tous points de vue.