Mis devant le choix de renoncer à sa nationalité française ou garder son portefeuille dans le gouvernement poisson d’avril tout juste nommé par le président mal-élu Abdelmajid Tebboune, le jeune ministre délégué chargé de la communauté algérienne à l’étranger, Samir Chaâbna, n’a pas eu l’ombre d’une hésitation: rester FRANÇAIS!!
Pour scandaleux que puisse paraître le choix du désormais ex-ministre délégué chargé des ARE (Algériens résidant à l’étranger), -ex-journaliste de l’ENTV-, il n’en reste pas moins un marqueur de la mentalité d’une génération d’oligarques opportunistes qui n’ont jamais réellement servi l’Algérie, qui s’en sont servi pour faire des affaires à l’autre bout de la frontière nord de l’Algérie, guettant la moindre alerte au naufrage du « Titanic Algérie » pour aller se jeter dans les bras de « Maman France »!!
Le débarquement du ministre tout juste nommé tout juste débarqué participe de l’esprit misérablement populiste d’Abdelmajid Tebboune, arrivé au palais présidentiel El Mouradia le 19 décembre 2019, sur les épaules multi-galonées mais usées de feu le général Gaid Salah.
Tebboune a feu de tout bois pour se donner un vernis de légitimité aux yeux d’un peuple aujourd’hui plus que jamais déterminé à poursuivre son Hirak pour instaurer un État civil réellement démocratique et populaire, en lieu et place de la mafia vert-kaki qui continue de piller inlassablement les richesses fossiles du pays.
Chaâbna qui porte très mal son nom (Chaâbna, notre Peuple!!), garde tout de même le mérite du courage et de la clarté qui font ô combien défaut à une mafia prête à tout sacrifier pour assurer une énième « vie » au régime, et s’assurer une « survie » devenue aujourd’hui très hypothétique au regard de la détermination du peuple algérien frère à reprendre son destin en mains et décrocher une deuxième indépendance, celle-là réelle, envers et contre un régime affreusement prédateur et liberticide.