Les images de la prise du tripoint « Salvador » par l’Armée Nationale Libyenne (ANL). Comment le Maréchal Haftar a fait la barbe à Saïd Chengriha

Des images mises en ligne sur la centrifugeuse des réseaux sociaux confirment la prise par l’Armée Nationale Libyenne du tripoint «Salvador», point frontalier reliant la frontière sud-ouest libyenne, le sud-est algérien et le nord nigérien.

 

 

La prise de ce point stratégique va complètement changer la donne dans cette zone transformée, au fil des complicités algériennes, en base de repli pour les séparatistes armés de l’Azawad, les terroristes de tout poil, notamment ceux d’Iyad Ag Ghali, émir du «Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans» (GSIM, ou Jama’at Nusrat al-Islam wal-Muslimin, JNIM).

Pour rappel, l’offensive de l’armée libyenne dirigée par Saddam Haftar, commandant des forces terrestres de l’ANL, est survenue un mois après l’attaque meurtrière perpétrée par des miliciens séparatistes Azawad et des combattants du JSIM contre une colonne de l’armée malienne (FAMa) et des éléments du groupe paramilitaire pro-russe, Wagner, près de la ville malienne de Tinzaouaten, proche de la frontière avec l’Algérie.

Cette attaque, où ont été utilisés des armes lourdes, des drones et des voitures piégées, a vraisemblablement été planifiée dans les locaux de la Direction de la documentation et de la sécurité extérieure algérienne (DDSE). Elle résonne comme un acte de vengeance contre l’enterrement, début janvier 2024, de « l’Accord d’Alger« , signé en 2015 entre l’Etat malien et les groupes rebelles indépendantistes touareg et arabes du nord du Mali, sous le parrainage (malsain) d’Alger.

L’intervention de l’Armée Nationale Libyenne, menée en coordination avec les autorités maliennes, nigériennes, burkinabè, viserait à barrer la route devant toute tentative de repli des séparatistes terroristes vers le tripoint «Salvador», tout en ménageant un couloir sûr entre le tripoint et le Golfe de Guinée.