Frais de scolarité cumulés, factures d’eau et d’électricité salées, coupures de téléphones fixes et mobiles… les petites bourses mises à rude épreuve à la veille du (dé-confinement)

Apparemment une large frange des citoyens paiera le confinement au prix fort. Nombreux sont les ménages qui ont reçu avec surprise et mécontentement des factures salées d’eau et d’électricité concernant les mois d’avril et de mai à base d’une estimation opérée par les différentes entreprises délégataires ou l’ONEE, selon les régions.

En raison du confinement, il est logique que la consommation de l’eau, de l’électricité et du téléphone des ménages grimpe. Les cours à distance, l’internet pour se connecter, la télévision à longueur de journées et de nuits, les mesures d’hygiène pour lutter contre la contamination ont poussé à la consommation.

Il est souhaitable qu’à l’instar des établissements bancaires, les entreprises et ces offices participent à l’effort de l’État par le biais d’un rééchelonnement et une facilité de paiement et sans procéder à des coupures.

Avec le cumul de ces factures, les ménages qui sont dans le secteur informel et même les salariés dont l’activité a été mise à l’arrêt auront du mal à s’en sortir en dépit de l’aide de l’État.

Une situation qui s’annonce difficile et qui est aggravée par le comportement de certains opérateurs de télécom qui procèdent déjà à des coupures de téléphones malgré leurs promesses de souplesse au début du confinement.

Pour un bon déconfinement et une bonne reprise de l’économie, certains acteurs économiques doivent faire preuve de flexibilité, de patience et de citoyenneté pour ne pas fragiliser des citoyens vivant déjà une conjoncture difficile.