L’Iran appelée à la rescousse d’Alger, isolée plus que jamais sur le dossier du Sahara marocain

Le président iranien, Ibrahim Raissi, a dû prolonger dimanche son séjour à Alger après sa participation, hier samedi, au Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF). Alors que tous les participants ont plié bagages, Tebboune a gratifié dimanche son illustre hôte iranien d’un accueil exceptionnel (tapis rouge, honneurs rendus, dépôt de gerbes de fleurs à la mémoire des « 5 millions de martyrs » invoqués par Tebboune pour achever les vivants!, et tout le toutim).

Le président algérien désigné voulait donner à la visite de son homologue iranien un autre enjeu que celui du « bizness », cheval de bataille des pays exportateurs de gaz.

Voici ce que cela a donné: une salve de « pétarades » lâchées par l’agence de presQue algérienne (APS). Tenez, « Après s’être félicité de la convergence de vues entre les deux pays, le président de la République a salué « le soutien iranien à l’élection de l’Algérie au Conseil de sécurité en qualité de membre non permanent ». Il a rappelé, dans ce contexte, le soutien et la défense, par l’Algérie, des causes justes et la poursuite de ses efforts pour le maintien de la paix et de la sécurité internationales. Concernant la situation en Palestine, le président de la République a loué « les positions de la direction iranienne, qui soutient le peuple palestinien et rejette l’agression sioniste face au silence honteux de certains pays ». « Le président de la République a, par ailleurs, indiqué avoir passé en revue avec le Président Ebrahim Raïssi la situation au Sahel et les derniers développements de la question du Sahara occidental ».

Vous avez donc bien lu: » Les derniers développements de la question du Sahara occidental ».

Est-il besoin de rappeler à M. Tebboune ces « derniers développements de la question du Sahara occidental »? A l’exception de quelques pays-voyous, à leur tête l’Algérie, tout le monde soutient la marocanité du Sahara.

Bonne soirée, M. Tebboune !