Plusieurs employés de Facebook ont démissionné en signe de protestation contre la décision de son patron, Mark Zuckerberg, de ne pas modérer des messages polémiques du président Donald Trump la semaine dernière sur la plateforme du réseau social basé à Menlo Park, en Californie.
Selon les médias US, ces démissions interviennent après que la direction de Facebook ait décidé de ne pas intervenir contre un message de M. Trump affirmant que « les pillages seront immédiatement accueillis par les balles » au sujet des manifestations contre la mort tragique de George Floyd, tué lors de son interpellation musclée par des policiers blancs à Minneapolis la semaine dernière.
Plusieurs employés de Facebook ont aussi exprimé leur mécontentement à l’égard du patron de Facebook en participant à une grève en ligne lundi.
La décision de Facebook de ne pas modérer les messages polémiques du président Trump contraste avec celle d’un autre géant de la silicone valley, Twitter, qui a suscité la semaine dernière la colère de Trump lorsque le réseau social a qualifié de « potentiellement trompeurs » deux de ses tweets.
« Twitter s’ingère désormais dans l’élection présidentielle de 2020. […] Twitter étouffe complètement la liberté d’expression et, en tant que président, je ne le permettrai pas! « , avait réagi le président américain avec véhémence sur la même plateforme où il compte 80 millions followers.
C’est la première fois que ce médium de communication préféré du Locataire de la Maison Blanche place un avertissement sur deux de ses tweets où il affirmait notamment que le vote par correspondance était « substantiellement frauduleux ».