Dans quelques jours, le rideau tombera sur le triste feuilleton du scandale de Radès qui aura duré toute une année. Le Tribunal arbitral du sport (TAS) statuera, selon des sources concordantes, mercredi 3 juin sur cette mascarade qui a mis à nu les tares et la prévarication qui rongent le football africain.
Quel que soit le verdict de ce mercredi, le perdant aura été certainement le football africain et le Wydad le super gagnant. On n’a pas besoin du TAS pour savoir ce qui s’est passé ce soir-là au Stade Olympique de Radès. Toute la planète foot a suivi ce qui s’est passé et a déjà prononcé sa sentence: on est devant une mascarade au sens large du terme.
Un titre, une coupe, un prix, ça se mérite. Le football est une question de valeurs. L’Espérance de Tunis n’a pas besoin de ce genre de dirigeants corrompus, il n’a pas besoin de ces comportements belliqueux pour remporter la Ligue des Champions.
Le Wydad aura, quand-même, le mérite de mettre à nu toutes ces magouilles qui ont souillé, dans le silence, depuis des décennies, le football du continent. C’est grâce au club de la métropole que la CAF a décidé de faire jouer les finales de ces compétitions interclubs sur terrain neutre et sur une seule phase.