Hier jeudi 23 novembre, l’hôpital Ibn Baja de Taza a été le théâtre d’une «opération» peu ordinaire. 11 suspects, dont le directeur, des fonctionnaires et trois gestionnaires de cliniques privées ont été interpellés par des éléments de la brigade régionale de la police judiciaire de Fès, sur la base d’informations précises fournies par la DGST.
Placés en garde à vue sous la supervision du parquet compétent, les suspects devront répondre d’accusations tout aussi graves les unes que les autres: détournement de matériel médical et biomédical public à des cliniques privées, falsification de documents administratifs à des fins de vol, extorsion de Fonds publics et abus de confiance.
Les perquisitions menées dans le cadre de cette affaire aux domiciles et dans les cliniques privées des mis en cause ont abouti à la saisie de dizaines de dispositifs médicaux, de matériel et d’équipements provenant de ces activités criminelles, ainsi que d’un nombre d’ustensiles, de lits, d’écrans, de climatiseurs, d’imprimantes et d’ordinateurs cédés selon le même modus operandi criminel.