Quelque 112 trafiquants présumés de la drogue “lboufa” ont été interpellées et 1,413 kg de cette drogue saisis dans des opérations sécuritaires menées dans plusieurs villes du Royaume, durant la période allant du 04 août au 02 septembre, apprend-on de source sécuritaire.
Ces campagnes sécuritaires visant la lutte contre « lboufa » ont été menée par les services de la sûreté nationale, en étroite coordination avec les services de la Direction générale de la Surveillance du Territoire (DGST) dans les villes de Casablanca, Settat, Rabat, Fès, Tanger, Laâyoune, El Jadida et Khouribga, précise-t-on de même source.
Ces interventions sécuritaires ciblées ont visé le principal axe de trafic de « lboufa » en banlieue des villes de Casablanca et Settat et ont permis de démanteler six réseaux criminels s’activant dans le trafic de cette drogue au niveau des localités de Deroua, Lahraouyine, Mediouna, Errahma et Bouskoura, ainsi que le démantèlement des points de vente de ce stupéfiant.
En plus du ciblage des milieux de trafic de « lboufa », ajoute la même source, les opérations sécuritaires ont permis l’interpellation de 632 personnes pour détention ou trafic de drogues ou de psychotropes de différentes sortes, dont 153 faisaient l’objet d’avis de recherche au plan national et 479 pris en flagrant délit de trafic de drogue et de psychotropes.
Ces opérations sécuritaires ont permis la saisie de 28.639 comprimés psychotropes, 131,389 Kg de résine de cannabis, ainsi que 4,33 Kg de cocaïne, 1208 bouteilles d’alcool et 6215 de tubes de colle à dissolution (silicione), relève la même source.
Ces opérations ont également permis la saisie de 55 armes blanches, de bombes lacrymogènes et d’un nombre de voitures et de téléphones portables et d’un fusil de chasse soupçonnés d’être utilisés dans ces activités criminelles, note-t-on.
La même source assure que les campagnes sécuritaires se poursuivent au niveau national en vue de cibler l’ensemble des milieux s’adonnant au trafic de drogues et de psychotropes de tout genre, qui représentent les causes directes de l’émergence de schémas criminels violents qui prennent pour cible certaines couches sociales, particulièrement dans cette période de début de l’année scolaire.