Jean-Yves Le Drian, ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, affirme « respecter les normes sanitaires très exigeantes » décidées par le Maroc

Invité du grand entretien de Nicolas Demorand et Léa Salamé ce mardi 26 mai à 8h20 sur France Inter, Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, a affirmé « respecter les normes sanitaires que les autorités marocaines ont décidées ».

Dans ce qui suit, le Collimateur passe l’intégralité de sa déclaration au sujet des Français bloqués à l’étranger, particulièrement au Maroc, dont les mesures sanitaires ont été qualifiées de « très exigeantes » par le chef de la diplomatie française.

« Il y a eu une grande opération de retour des Français de passage à l’étranger, depuis la mi-mars. Une opération très compliquée, parce que les frontières de ces pays étaient fermées, les vols de leurs compagnies aériennes suspendues, les aéroports eux-mêmes étaient fermés. Il a fallu multiplier les initiatives dans 140 pays différents pour permettre à 186.000 de nos compatriotes de revenir dans les meilleures conditions. La difficulté, c’est qu’au Maghreb, singulièrement au Maroc, il y a eu deux phases. La première, qui a commencé le 13 mars, où les touristes français qui étaient sur place souhaitaient rentrer, et nous avons permis à 30.000 de revenir via un pont aérien de 200 vols. »

« La deuxième vague, plus récente, concerne d’autres Français qui depuis le mois d’avril ont manifesté leur souhait de rentrer en France, soit parce qu’ils n’avaient pas trouvé de place dans les vols (un nombre relativement faible), soit parce que des Franco-Marocains, qui ont leur résidence en France et qui passent une partie de l’année au Maroc, ont voulu revenir et je respecte ce choix, soit parce qu’il y avait des camping-caristes qui ont leurs habitudes et pensaient pouvoir rentrer plus tard. Pour ceux-là, ça devient compliqué : les aéroports marocains sont fermés, il n’y a pas de ligne à part les vols d’Air France que nous affrétons régulièrement, et il y a des mesures sanitaires très exigeantes, avec les déplacements interdits. C’est une situation particulière et je respecte les normes sanitaires que les autorités marocaines ont décidé. »