LE PRÉSIDENT TEBBOUNE AVOUE À L’INSU DE SON GRÉ: LA DÉFENSE DE « LA CAUSE SAHRAOUIE » PÈSE LOURD DANS LE BUDGET DE L’ÉTAT ALGÉRIEN!!!

Voici la preuve, pour qui veut voir encore, que l’Algérie est la principale partie au conflit créé autour du Sahara occidental… marocain. Et cette preuve, le chef de l’État algérien l’a lui-même apportée, à l’occasion de son entrevue vendredi 1er mai avec des responsables de médias algériens.

Tenez, «lorsque nous empruntons auprès de banques étrangères, on ne peut pas parler du Sahara occidental», a estimé le président algérien, en réponse à la question d’un journaliste algérien qui lui demandait si l’Algérie, aujourd’hui entre le marteau du Covid-19 et l’enclume de la crise financière due à la chute des cours de pétrole, allait recourir à l’endettement extérieur.

Balayant d’un revers de la main la possibilité d’endettement auprès de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI), celui qui a usurpé la fonction de président via le mémorable et néanmoins faux scrutin présidentiel du 19 décembre 2019, a proposé en guise d’alternative: « Nous préfèrerons emprunter aux Algériens en leur donnant toutes les garanties nécessaires »!!!

Toujours est-il que c’est le contribuable algérien qui paie les frais de la gabegie érigée en « mode de gouvernance » par ce régime viscéralement corrompu.

Mais passons, car «le recours à l’endettement extérieur» représenterait, selon M. Tebboune, cité par l’APS, une menace pour «la souveraineté de l’Algérie » qui, on ne sait par enchantement!!!, se trouve  liée à la question du Sahara occidental… marocain!!!

En faisant cet aveu, le président Tebboune reconnaît de facto que «la question du Sahara» pèse lourd dans le budget de l’État algérien, que cette question passe bien avant les équilibres macro-économiques de l’Algérie et que, de ce fait, elle passe encore avant le bien-être du peuple algérien frère…

Notons que la sortie du président algérien intervient en plein crise sanitaire due au coronavirus, sans compter celle due à la chute des cours de pétrole, lequel représente 98% des exportations algériennes et 67% des recettes de l’État algérien, ou ce qu’il en reste.

Cette sortie dénote, d’une part, l’obsession maladive du régime algérien par la question du Sahara, et de l’autre, ce que ses apparatchiks repus et fossilisés ont toujours tenté de cacher au monde: la centralité du rôle de l’Algérie dans le conflit créé de toutes pièces par l’ancien président, Houari Boumediene, de son vrai nom Mohamed Boukharrouba.