Les victimes espagnoles des actes terroristes perpétrés par le polisario réclament réparation de leurs préjudices et dénoncent l’impunité dont jouissent les séparatistes en Espagne.
L’Association canarienne des victimes du Terrorisme (ACAVITE), qui réunit les proches de plus de 300 victimes du terrorisme du polisario, a appelé le parlement régional canarien à entreprendre « des actions fortes visant à pallier le manque de protection, la négligence délibérée et l’oubli institutionnel » dont souffrent les victimes des actes terroristes perpétrés par les séparatistes.
Un « rapport complet et transparent » contenant les cas de plus de 300 familles canariennes ayant été victimes au cours des cinquante dernières années des actes de terrorisme en Espagne doit être « élaboré de manière urgente », souligne l’Acavite dans un communiqué.
L’Acavite est une association créée en 2006 pour obtenir justice pour les familles des victimes des pêcheurs canariens tués dans les années 70 et le début des années 80 par des éléments armés du polisario alors qu´ils opéraient dans la zone située entre le Sahara et les îles Canaries.
L’ONG canarienne lutte depuis sa création pour obtenir auprès de l’Etat espagnol et des organisations internationales et nationales une reconnaissance officielle de ces crimes, l’indemnisation des victimes et ayants-droit et la réparation des dommages pour en finir avec l’oubli. Elle réclame également un appui similaire à celui accordé aux personnes victimes des actes de l’organisation basque « ETA » ou d’autres groupes terroristes.